Cet album est celui qui marque la fin de la période indépendante pour le groupe, qui commence tout juste à se faire entendre au-delà de Portland. Cet album ne rompt pas avec la particularité de chacun des albums de P.TM : une singularité totale et une identité vraiment propre à chaque album, qui développent tous un univers différent. In The Mountain In The Cloud porte bien son nom, c'est certainement mon préféré avec The Satanic Satanist et Evil Friends qui sont pour moi les plus aboutis au niveau de l'univers créé. Pour ma part, l'évolution "pop" du groupe me convient (je parle de Woodstock) puisqu'il a toujours su s'approprier tous les styles auquel il s'est essayé (d'où cette volonté de ne pas se catégoriser comme groupe pop ou rock psychédélique ou autre). Cet album est celui dans lequel on retrouve les racines du groupe, on voyage en Alaska, et l'univers du disque, la pochette dessinée par le chanteur, si je ne m'abuse inspirée des Beatles (elle est encore plus belle en version vinyle), les clips (notamment Sleep Forever/Got it all, que j'ai toujours vénéré, un vrai court-métrage) rendent cet album complet et esthétiquement et artistiquement très personnels. Même à travers les années, le groupe arrive à conserver sa propre créativité, même si Feel it Still est encore coincé en travers de la gorge de certains des pioneers. Il faut admettre qu'on n'aura plus d'album comme In the Mountain In The Cloud, mais on l'a eu, c'est déjà ça !