"Y a-t-il une question aux réponses que nous devons nécessairement nous poser ?"
Innuendo est le dernier album-studio de Queen ; enfin du vivant de Freddie Mercury. Il se savait déjà condamné. L'ultime piste "The show must go on" de l'ultime opus est une manière de tirer sa révérence. C'est en tout cas mon point de vue. Le spectacle continue qu'il dit. En gros, ne pleurez pas mon départ, je serai toujours là...quelque part. La fête continue quand même, malgré tout.
Outre ce morceau ultra connu mais également superbe avec ses parties instrumentales, le titre-éponyme qui ouvre les débats, n'a rien à lui envier. Innuendo signifie "sous-entendu" en latin. Encore une fois un élément à la connaissance de la maladie de Mercury. Une chanson divisée en deux parties distinctes (comme souvent chez Queen) avec apparition de guitares espagnoles dans la seconde. Montées d'accords, pas de danse, flamenco party. Et puis à l'instar de "Bohemian Rhapsody", les chœurs qui apparaissent. Et sbim la guitare électrique de Brian May se pointe, le tempo s'accélère un petit moment en mode cheval fou, puis retombe à sa base. Magnifique.
Le reste de l'album est soit moyen soit mauvais. Je n'en parlerai donc pas. Inutile, vain.
Première et dernière chanson. Voilà ce qu'il faut retenir de Innuendo ("I'm Going Slightly Mad" n'est pas trop mal cela dit). Les neuf autres c'est pour les fans. Éventuellement.