Quelle cohérence et quelle variété ! Ce paradoxe est concentré en une séquence musicale: celle du "Grand duel" de western pour lequel la séquence du film est une animation japonaise... Ou comment avoir sous la main un "album" qui vous fait voyager musicalement, tout en vous imprimant des images en totale opposition avec le voyage que la musique vous aurait apporté "normalement". Génie de tonton Quentin.
L'exemple parfait de la BO qui, une fois le film vu (et revu et revu!), le vous fait revivre, décuplant le bonheur ressenti à l'écoute.
Impossible d'écouter "Don't let me be misunderstood" sans voir les pas de Lucy Liu dans la neige, d'écouter "Bang bang" de Nancy Sinatra sans penser à la Mariée à terre, d'écouter la flûte de "The lonely sheperd" sans voir Hattori Hanzo remettre le sabre solennellement à Beatrix Kiddo...
Sans doute l'une des BO que j'ai le plus écouté. C'est ça aussi la musique, ça vous fait voyager en images, paradoxalement.