Lyrique et malsain
Pendant longtemps j'ai un peu laissé Alice Cooper de côté, ne voyant chez lui que le côté cirque grandiloquent de ses shows plus ou moins récents, préférant rester dans mes préjugés plutôt que de...
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En 1971, Vincent Furnier et Bob Ezrin, avec 3 morceaux théâtraux, outranciers, à la fois brillamment pop, élégamment agressifs et sciemment provocateurs, "Halo of flies" (le meilleur, assez prog-rock), "Dead Babies" (ses paroles ambigües, donc malignes) et "Killer", ouvrent la boite de Pandore : plusieurs décennies plus tard, on a eu droit à Kiss, Marilyn Manson, et des centaines de groupes de metal qui n'ont retenu de "Killer" que la provocation, à laquelle ils ont ajouté des tonneaux d'un mauvais goût outrancier. Rien que pour ça, on peut détester "Killer", qui propose pourtant son petit lot de chansons de rock dur ultra-traditionnel (Stones, Doors, des influences évidentes), et qui fait plutôt encore bonne figure, même s'il semble - paradoxalement - bien sage et conventionnel, vu d'aujourd'hui. A noter aussi que, vocalement comme du point de vue des atmosphères, on peut y voir une source d'inspiration pour le Blue Öyster Cult… [Critique écrite en 2008]
Créée
le 24 mars 2015
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