En 1981, la vierge de fer est de retour et les mecs sont chauds bouillants.
Déjà, la pochette a plus d'allure, avec un Eddie mieux défini. Ensuite, ils sont en pleine forme et ça envoie du lourd dès le premier titre.
The ides of march, en tant qu'introduction épique avec ses guitares harmonisées, je pense que c'est ce que bon nombre de groupes de metal adoreraient avoir sous la main pour commencer un album.
Murders in the Rue Morgue, hommage évident aux Histoires Extraordinaires d'Edgar Allan Poe, se démarque par sa ligne de basse, technique et puissante.
L'instrumentale Genghis Khan va plutôt mettre en avant la guitare pour notre plus grand bonheur, et Innocent exile va présenter une des lignes de chant des plus efficaces, tout comme Prodigal son.
Enfin, le summum de l'album est pour moi Purgatory, un super titre de 3 minutes, tout en énergie.
Parce que oui, cette fois le groupe a trouvé son style et a retiré ce côté punk et un peu moins personnel que le premier album avait pour celui-ci. On a affaire à des compositions plus abouties, avec une production plus léchée (même si ça sonne très 1981, faut pas non plus se leurrer), et un Paul Di'Anno qui a muri.
Car oui, c'est pour moi le gros plus de cet album par rapport au précédent : au chant le mec envoie vraiment.
Un très bon album de Maiden !