Ode alcestienne
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Avec "Kodama", Alcest est au Hard Rock ce que Sigur Ros est à l'Indie Rock.
Le groupe français signe donc ici un album d'ambiance mélancolique et aérienne.
Certes on pourra trouver que l'enchainement des 3 premiers morceaux (voire même de l'ensemble de l'album) est tellement évident que ce n'en est finalement qu'un seul, décliné à profusion et donc sans grande originalité.
Il y a un peu de vrai. L'opus manque peut-être un peu de prise de risque et donc d'originalité.
De même, je regrette un peu que les paroles (souvent en "chant black") soient "fondues" parmi les notes des guitares. C'est sans doute ce qui limitera le nombre d'écoutes et/ou le manque d'attention que l'on portera à chacune des chansons prises individuellement.
A noter le très beau livret aux nuances de marron et d'orange par Neige, artiste complet, aussi doué à la guitare qu'à l'illustration.
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Créée
le 17 déc. 2020
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