La découverte !!
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Nous sommes au milieu des années 90'. Thrash, grunge, death... les genres les plus courants à l'époque. Mais voilà, en 1994 arriva un groupe qui, à lui tout seul, allait imposé un tout nouveau sous-genre. Alors bien que les influences hip hop et les essaies "rap-metal" ne datent pas de Korn, c'est bien eux qui vont réellement s'approprier l'idée et en faire leur étiquette principale.
Le groupe LAPD, rebaptisé KoRn avec l'arrivé du très inspiré Jonathan Davis au chant entraîna donc la naissance du Néo-métal. Il faut dire que cet album fait partie des plus marquants de mon adolescence. Et pour cause, je ne compte pas le nombre de fois ou j'ai mis le son à fond sur "Blind", "Ball Tongue"... ces riffs (Guitares 7 cordes) ! Ce chant ! Cet basse qui slap, ce batteur qui en balance de tout les cotés : c'est la claque.
La cornemuse (instrument appris par Jon au lycée) sur "Shoots And Ladders" s'avère être aussi originale que bizarre, et pourtant on la retrouvera sur presque tout les albums.
Soulignons aussi le rapport à l'enfance de Korn : cette gamine sur une balançoire, abordée par ce qui semble être un pédophile. Loin d’être un hasard, c'est tout simplement le mal être de l'enfance du chanteur en personne qui est ici exhibé. Un enfant violé à 5 ans, exclu socialement ("Clown", "Faget"), des parents divorcés, un père qui le battait ("Daddy")... et qui trouvera le moyen d'aller faire des études de médecin légiste !
Loin des clichés d'un metal plus traditionnel, Korn apporte ici un gros vent de fraîcheur qui s'avèrait indispensable. C'est un album brut et spontané, à un moment où le groupe n'avait pas encore le sens de la finition bien développé. Car c'est presque tout ce qu'on peut lui reproché, l'album se tient de bout en bout et est rempli d'énergie brute. Le mythique "Arrre yoouuu Reeady ?!" sur fond de cymbales et de gros riff saturé résume bien l'idée que transpose cet album, car telle était la question : étions-nous prêts à vivre la grande aventure de Korn ?
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Créée
le 22 déc. 2011
Modifiée
le 11 nov. 2012
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