City of night
Cela aurait pu être l'album de la renaissance, du retour aux sources plutôt. Après les errances des précédents opus, trois Doors d'un côté et Morrison de l'autre, un producteur s'échinant à recoller...
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Soudain, on ne rigole plus, on ne fait plus semblant : cuir noir et torrents poétiques sont loin derrière, à jamais inaccessibles. La Rock Star ultime s'est abîmée dans l'alcool et les drogues, et c'est un somnambule bouffi qui s'avancera vers son ultime rendez-vous au Père Lachaise. Pour le moment pourtant, cruel paradoxe, les Doors n'ont jamais été aussi essentiels, glissant du Blues primitif à la rage froide, sur des chansons de pluie et de tonnerre, transcendées par la voix monstrueusement poignante de Jim Morrison. [Critique écrite en 1994]
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur et l'a ajouté à ses listes Mes 250 albums indispensables de l'histoire du Rock [en construction], Les meilleurs albums des Doors et Mes 50 artistes ou groupes préférés
Créée
le 26 févr. 2015
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