Layla and Other Assorted Love Songs par XavierChan
Eric Clapton a écumé les groupes. Les Yardbirds dans les années 60, Cream. Derek & The Dominos est un énième super groupe éphémère impliquant de sacrés zikos aux manettes, dont le guitariste Duan Allman. Ils n'ont fait qu'un album. La rédemption d'un homme face à la femme, celle qui inspirera les 3/4 du double album, face à la drogue ou à l'alcool, à la perte d'un être cher, telle est la thématique. L'album sonne comme un hymne d'un homme au bord du gouffre dont l'inspiration n'aura jamais été aussi prodigieuse et sincère.
Layla, messieurs dames, est un authentique moment de gloire musicale, dans l'anonymat le plus complet (qui c'est, Derek?). Un cocktail romantique et dramatique submergé de guitares soniques et de slides à faire pâlir Jimi Hendrix. Le résultat est soufflant, grisant, fusionnant le hard au blues, le flamenco à la pop, dans une symphonie de guitares et de chants rocailleux. Autant Cream n'a jamais été capable de produire un album exemplaire, autant celui-ci est proprement remarquable, foutrement énergique, saturé de slide guitares à la George Harisson. Dans cette idée du duo de guitares parfaites, se combattent et s'associent aussi bien celles de Television pour leur album Marquee Moon.
Jubilatoire et euphorisant.