PNL a provoqué chez moi réaction étonnante. Il y a quelques mois vous m'auriez dit que j'écrirai des lignes vantant les mérites d'un album de rap autotuné à outrance. Et de PNL qui plus est ! Je ne vous aurais pas cru en vous crachant à la gueule d'un ton pédant la virtuosité de Snarky Puppy, Radiohead ou Pink Floyd.
PNL aspire votre cerveau, votre esprit critique et vous fait atteindre l'ataraxie. Le tandem s'appuie sur des instrus travaillées et un chant développé en fonction de ces dernières. Le chant sert l'instru et non l'inverse. Les paroles sont dignes d'un mauvais rap de collégien, mais provoqueront sans aucun doute des rires nerveux ou de simples "soufflements de nez".
Bien que l'album soit dans l'ensemble très répétitif certains morceaux parviennent à avoir une aura singulière et une identité bien réelle. Mexico, Oh Lala, Porte de Mesrine, Sur Paname...
J'avoue avoir découvert ce duo pour faire le vide après des exams, c'est débile, c'est ridicule, mais c'est diablement efficace et vous vous surprendez à marmonner "J'men bats les couilles" au volant de votre voiture. Au top de mes écoutes de ce dernier mois. PNL est sans aucun doute le groupe de mon été que je n'assumerai plus dès le mois prochain !