Changement consommé

Les Fatals Picards c'est un groupe que j'écoute depuis leurs premiers concerts (album Navet Maria) et Navet Maria a donc fait parti des deux premiers albums que j'ai écouté (avec Droit de Veto).

Changement consommé

Le voilà pour moi l'album de la maturité de la seconde vie des Fatals Picards. Le virage est complétement assumé c'est de la chanson engagé utilisant quelques teintes d'humour et surtout des textes bourrés de jeux de mots. A l'image de la chanson ouvrant ce nouvel opus : "Le combat ordinaire", réel hymne en concert repris par les fans (qu'on retrouvait d'ailleurs pendant un temps sur les manifs) où les jeux de mots et l'ironie sont là pour servir le propos du groupe.

Et c'est ce qu'on retrouvera sur la très grande majorité des titres "Chinese democracy", "C'est l'histoire d'une meuf", "Le Jadin" et "Canal St Martin", première chanson vraiment triste du groupe, voir même "Ma baraque aux Bahamas". Deux chansons font leur retour complétement améliorer, "Seul et célibataire" qui revoit certains jeux de mots et "Mon pète était tellement de gauche" chantait cette fois par son auteur, Jean-Marc Sauvagnargues. Toutefois l'humour complétement décalé disparait complétement, tentant quelques chansons complétement oubliable comme "Lady Diana" ou "Boom" ; sorte de caricature ado de ce que faisait Avril Lavigne début 2000 (mais on n'est en 2009 ?).

Malgré certains défaut cela reste pour moi, après Pamplemousse Mécanique, le meilleur album des Fatals Picards seconde période, car ils prennent un route assumée; même si la suite sera très bancale.