Parfois, il faut savoir admettre que vivre c'est mourir. Parfois, faut accepter la mort de ce qu’on a chéri tant et tant d’années, et que Rhapsody of Fire, à ce stade de leur carrière, en est au stade de mort clinique. Parfois il faut admettre que la nostalgie devienne du regret. Parfois, il faut penser à passer la main. Parfois, faut regarder 4 ans en arrière, revoir l'époque où l'on a découvert le groupe, et se dire qu'on en serait bien resté à ce stade de leur discographie.
Je vous présente Legendary Years, qui illustre parfaitement le problème de RoF depuis la scission de 2011 en 2 groupes Rhapsody très hétérogènes.
Je ne sais pas par où commencer tant il y a à dire, et tant j'ai pu le résumer je pense avec justesse dans le titre de cette critique. Je vais donc partir d'un peu de contextualisation.
Rhapsody of Fire était bien forcé de faire quelque chose en 2017, car il s'agit cette année des 20 ans de leur premier album, et premier chef-d'oeuvre, Legendary Tales. Et pour marquer le coup, quoi de mieux qu'une compilation de réenregistrements de nos meilleurs classiques de la Saga de l'Epée d'Emeraude ? Je l'avoue, après le désastreux Dark Wings of Steel en 2013 et le plus agréable mais néanmoins bancal Into the Legend de 2016, le groupe avait des choses à se faire pardonner, et rien de mieux qu'un album nostalgique pour rattraper les fans qui commencent à partir en masse écouter Luca Turilli's Rhapsody. Il faut néanmoins dire que cet album était nécessaire, pour plusieurs raisons relativement évidentes. D’abord, il était important pour le groupe de présenter son nouveau chanteur sur des titres plus classiques, pour lui faire gagner sa crédibilité qu’il aura à défendre en live. Ensuite, comme je l’ai dit, ils ont des choses à se faire pardonner et selon moi, cet album était la meilleure occasion de claquer la porte avec leur passé sous Luca Turilli. Il faut tourner la page, assumer le nouveau Rhapsody of Fire, et donc rejouer les anciens titres sous la nouvelle couleur, la nouvelle jeunesse du groupe. Seulement voilà, je ne vais pas faire plus de mystère que ça sur mon avis : ça marche pas. Pire ; plutôt que de raviver la nostalgie, cet album crée un sentiment de regret du temps passé. Enfin, et cette phrase ne sera pas développée dans la suite de cette critique : Alessandro Conti est définitivement meilleur que cet ersatz de Fabio Lione qu’ils ont dégoté. C’est vache dit comme ça, mais je m’expliquerai sur ce jeune (pas sur Conti car ses qualités ne sont plus à prouver, écouter juste les ablums de LTR et ça devrait suffire).
Depuis que Rhapsody est devenu Rhapsody of Fire, le groupe fait toujours un peu peur, à tort. En effet, difficile pour moi de trouver plus abouti dans leur discographie que le légendaire Triumph or Agony, et plus dynamique et sombre qu'un From Chaos to Eternity. La vérité, c'est que juridiquement, Rhapsody of Fire existe depuis 2006, mais le groupe portant ce nom n'existe que depuis 2011 et la séparation entre Rhapsody of Fire et Luca Turilli's Rhapsody. Ce que je veux dire par-là, c'est que Rhapsody est un groupe dont le style a existé des années 90 jusqu'en 2011, et dont la séparation a engendré deux nouveaux groupes, of Fire et Luca Turilli's. Et quand on a dit cela, on peut se demander la légitimité qu'a Rhapsody of Fire de faire un album sur les classiques de Rhapsody, car en ce cas, Luca Turilli's Rhapsody possède aussi cette légitimité (d'ailleurs, chacun des deux groupes jouent les classiques de l'Epée d'Emeraude et du Dark Secret en live).
Je ne m'étendrai pas sur la qualité du groupe LTR, sachons juste que leur style découle parfaitement du vieux Rhapsody tout en y ajoutant un je-ne-sais-quoi de nouveauté qui fonctionne parfaitement, et leur premier album Ascending to Inifinity contient 1 tube tous les 2 titres. Quelle a été la réponse de RoF ? Dark Wings of Steel, un album désastreux (n’ayons pas peur du mot, c’est un fait) qui voulait plus se la jouer Power Metal, un peu comme The Frozen Tears of Angels, mais avec des chansons vraiment chiantes, voire totalement mauvaises, trop power, avec un orchestre (numériques) très absent, avec le début d'un développement du son des guitares qui faisait trop archétypal du genre. A sa sortie, je me souviens avoir un peu hurlé sur ce son, et surtout sur cette mise en avant de riffs qui étaient déjà tous inspirés des grands classiques (comparez par exemple Rising from Tragic Flames avec Dawn of Victory pour le riff d’intro, puis avec Emerald Sword pour les couplets, et le titre Dark Wings of Steel avec quasiment toutes les chansons du chef-d'oeuvre Power of the Dragonflame pour les riffs, quoi que Dark Wings est plus lent, c’est le même principe pour les riffs). Ce qui m'avait choqué, c'était la mise en avant de ces riffs par rapport à un orchestre quasiment éteint...pour un album quasi intégralement composé par Staropoli, le claviériste du groupe, ça me paraissait étrange, et mauvais. Attention, je ne dis pas que c'est mal en soit de changer un peu la formule, je dis simplement que pour la changer, faut s'assurer que les riffs marchent suffisamment en eux-mêmes..or, ce n'était pas le cas. La force de Rhapsody ne résidait pas dans leurs riffs de ouf, clairement, ils en avaient assez peu de mémorables même, mais de justement faire en sorte que les guitares accompagnent l'orchestre. Là, c'est l'orchestre qui accompagne les guitares, et ça ne marche pas car les guitares ne disent pas grand-chose d'elles-mêmes, et comme l'orchestre n'a pas le droit d'en dire plus, sinon la formule s'inverse et ce sont les guitares qui accompagnent, bah musicalement, dans les arrangements, il se passe rien de sensas ne serait-ce que dans le parti-pris. Après, les chansons sont mauvaises, mais je vais pas les analyser une par une, là je m’attarde juste sur la volonté artistique générale pour identifier le réel problème du cas qui nous intéresse véritablement aujourd’hui.
En face, LTR continue avec l'ancienne formule, en la modernisant avec quelques originalités dans les arrangements, où les guitares accompagnent l'orchestre, sauf en cas de solos ou de passage plus mélodiques et épiques très travaillés.
Into the Legend, je n'ai dû l'écouter en entier que 2 ou 3 fois, car suite à la déception de Dark Wings of Steel, j'étais déjà en mode "Mouaif...on s'en fout de ce nouvel album ? Il est un peu mieux, oui, mais pas de quoi hurler au grand retour du groupe" d'autant plus que j'avais Prometheus, le nouvel album de LTR, qui était d'une grandeur mémorable. Le problème de cet album (Into the Legend hein) c’était d’essayer des choses, mais de constamment se casser la gueule dans ses essais, et le reste, c’était du repompage de tout ce qui avait fait le succès du groupe. Un exemple con, la chanson éponyme. Le refrain est trop long, trop de paroles, ce qui brise le rythme et l’epicness d’un titre de RoF. Déjà c’est un problème, mais quand dans la seconde moitié du refrain le groupe te fout 4 modulations complexes en 7 secondes montre en main, ça brise davantage le rythme, d’autant plus qu’elles sont mal gérée et archi casse gueule ces modulations. Du coup, l’album rattrape un peu les défauts du précédent (qui avait pourtant le mérite de rénover à la fois le line-up et le style du groupe, mais mal) mais reste très bancal. On sent l’importance du départ de Turilli.
Alors quand j’ai vu qu’à peine un an plus tard ils annonçaient ce Legendary Years, j’me suis dit « C’est votre dernière chance les gars, vous n’avez plus le droit à l’erreur ». Et, malgré mes espoirs, ma bienveillance même (je suis le plus indulgent possible, vraiment), je voulais vraiment qu’il soit bon, et j’ai essayé de ne pas biaiser ma critique avec mes attentes démesurées, mais pourtant…c’est un non. Pas un GROS non bien gras toussa qui prend de la place et qui rejette la crédibilité de 25 ans de carrière, mais un non quand même, qui détruit la possible crédibilité qu’ils pouvaient espérer obtenir pour leur carrière future. Et c’est dommage. Genre. Vraiment. Ca me plaît pas de dire ce que j’ai à dire, mais je le pense, alors c’est parti…Mesdames et messieurs : Legendary Years.
Parlons d’abord du peu de positif que j’ai à en dire, car il y en a, et il faut le souligner. Déjà, c’est dynamique. C’est tout con dit comme ça, mais on pouvait avoir peur que des reprises (et j’emploi ce mot volontairement) soient un peu plus molle que les chansons d’origines, mais non, grand merci à vous, vous savez gérer le dynamisme, et c’est toujours là, et ça fait un bon vent qui vous souffle à 90 à l’heure dans la face, mais putain c’qu’il fait du bien ce vent !
Après, une qualité qui existait déjà avant même l’annonce de l’album…bah les titres, on les aime quoi. Quoi qu’il se passe, on les aimera, et on pardonnera à n’importe qui de faire de petites erreurs dessus, tant que les partitions d’origine sont respectées et que ça donne la pêche. Seulement, c’est l’argument d’un best-of. Et là est le problème : cet album aurait dû ne rester qu’un best-of plutôt qu’un re-record, car si un amateur aimera beaucoup cet album par simple goût de modernité sur sa nostalgie, ou par un simple plaisir quasi bestial d’écouter ces titres (je vous l’avoue, j’ai ce plaisir tout simple malgré tout), et bien quelqu’un d’un peu plus spécialiste ne pourra s’empêcher de s’attarder sur le moindre détail qui trahi le projet de re-record. Et ces détails sont nombreux, oulala, et bordéliques, tellement que je ne sais par quoi commencer. Je sais que je dois parler des guitares, du chant, du mixage, et du leader actuel de Rhapsody, mais je ne sais pas dans quel ordre, car je n’arrive pas à voir qui est à la cause de quoi, dans le bon ordre. Alors allons-y crescendo.
La première chose que l’on remarque est le son des guitares. Et je sais pas vous, mais j’aime ce son. Un peu l’archétype du genre Power, mais je l’aime. Un peu crade, massif, qui résonne avec fluidité. Je l’aime, oui, mais est-ce qu’il colle au groupe ? Et bien…non. Négativement non. Et le pire, c’est que je ne sais pas à qui je dois en tenir rigueur, et encore moins de quelle étape de la production provient le problème, si c’est lors de l’enregistrement, et en ce cas je dois blâmer Roby de Micheli, le guitariste, ou si je dois blâmer le mixage sonore. Je vais décider de blâmer Micheli, car le mixage aura droit à beaucoup dans la gueule plus tard.
La guitare de Turilli (oui, j’ose les comparer, mais cet album veut intrinsèquement qu’on le compare avec le titres qu’il reprend, donc…oui, je compare) était (et l’est toujours dans LTR) sèche au niveau du son. Il était un peu sale, mais il avait la qualité de ne pas résonner, bien étouffé, donc on distinguait bien chacune des attaques du médiator et donc chacune des notes, y compris dans les solos démentiels du bonhomme, à base de sweeping. Là, on se rend compte que Micheli n’a pas le son pour jouer aussi vite proprement, car les résonances mangent la place des notes suivantes, elles s’étouffent toutes entre elles et ça devient confus, en plus qu’il est clair que le jeu de Micheli ne se prête pas DU TOUT à des copies de solo de Turilli. Sans compter que les solos de Dawn of Victory, Dargor, Rain of a Thousand Flames et d’autres sont bafouiller. Je veux dire par-là qu’il plante des pains dedans, en plus d’être brouillon. Peut-être qu’il était nécessaire de réécrire les solos, quitte à décevoir le fanboy mais ça aurait permis une touche de nouveauté bienvenue, plutôt que de laisser le pauvre Micheli dans l’ombre de Turilli, et puis ça lui aurait permis de jouer selon son vrai style…mais non, il ne fallait pas toucher aux solos. Gnéh…je pense savoir qui attaquer pour ça, mais j’y reviendrai Alex…
Second principal changement, et là, j’assume ce point comme étant purement subjectif, je n’aime pas la voix de Giacomo Voli, du moins pour remplacer Fabio Lione. Il a un timbre rugueux qui ne se marie pas avec le style de Rhapsody, porté par le timbre clair et falsétisé de Lione, d’autant plus qu’il articule moins bien que Lione, qui n’était déjà pas bien flambant à l’époque niveau clarté de son anglais. Et c’est bien plus désagréable que la guitare approximative de Micheli, car bien plus présent. Mais j’ai pas grand-chose à dire de plus, j’aime pas sa voix, mais certains l’apprécieront, libre à eux. Ce défaut prend plus de place que le précédent, et pourtant il est moins grave car il ne vient pas de l’application du projet, juste de l’instrument que Voli ne peut pas vraiment changer, du coup bah…la suite.
Puisqu’on parle du chant, dans certains titres, le groupe a cru bon d’ajouter une seconde voix, comme dans The Dark Tower of Abyss, où une seconde voix apparaît par endroit, et mange complètement la voix principale, que l’on connaît si bien…c’est un peu décevant, surtout qu’elle est pas si bien écrite, c’est juste une harmonisation un peu bateau. C’est pas hideux, juste pas nécessaire de faire ce genre de changement alors qu’il y avait d’autres priorités, et surtout, l’application est pas géniale, sauf dans Dargor, où ils ajoutent à la fin du dernier refrain une voix principale qui claque vachement, faut l’admettre. Pour le reste, elle est correcte, mais n’ajoute rien. Autre truc désagréable mais pas franchement important, et comme ça prend 3 lignes, j’le mets là : le synthé. Bordel, les sons sonnent plus cheap que ceux qu’ils avaient dans les années 90 !! L’exemple parfait de ça c’est Beyond the Gates of Inifity, écoutez les 2 versions de l’intro, bordel, la version 2017 sonne vraiment cheap, c’est dégueulasse.
Mais voici qu’on s’attaque aux vrais problèmes de l’album, et si jusqu’ici, ce n’était que de petits défauts qui n’étaient quasiment que d’un point de vue subjectif, soit pas important, dans cette partie, ça va être plus compliqué de passer outre tant c’est maladroit, et pas techniquement, mais dans la gestation et l’application du projet, ainsi que dans le parti-pris, ce qui est grave.
J’ai parlé du son de la guitare, qui faisait qu’elle se mangeait elle-même, mais je n’ai pas parlé du mixage qui la plaçait en avant par rapport à l’orchestre. C’était déjà un problème sur Dark Wings, car la composition même était faite pour que les guitares soient plus en avant, avec un orchestre qui ne fait qu’accompagner, inversant ainsi la formule de base de Rhapsody. Sauf qu’il faut pour cela que les guitares aient quelque chose à dire (dans Dark Wings, elles ne disaient rien, c’était nul mais ça avait le mérite d’être tenté pour renouveler la formule). Là le problème, c’est d’adapter cette nouvelle formule sur des parties de guitares qui ont été composées dans l’optique d’accompagner un orchestre…et ça marche plus, ça fait s’écrouler la formule et on a une guitare dégueu qui prend le pas sur la mélodie orchestrale, donc, on a une grande sensation de vide, qu’il manque quelque chose qui faisait la saveur et la subtilité des titres originaux.
Toujours concernant le mixage, parlons de celui des chœurs. Vous vous souvenez, ces chœurs épiques qui résonnaient follement, qui en imposaient, comme s’ils avaient été enregistrés dans une église ? Oui ? Eh bien oubliez-les, les chœurs sont devenus très secs, ne résonnent plus et perdent de leur superbe. En fait, au mixage, ils ont inversé les guitares et les chœurs, et du coup…ça perd de sa gueule, ça donne pour les chœurs une impression de haché menu, comme si on voulait pas qu’ils s’expriment, comme s’ils emmerdaient le monde. Les parfaits exemples, et vous écouterez les versions originales pour comparer, sont sur When Demons Awake, The Dark Tower of Abyss et Holy Thunderforce.
Plus je réfléchis, et plus je vois le VRAI problème de ces 3 derniers albums. Et le problème vient d’une personne, qui persiste à croire que ce n’est pas la fin, malgré la scission et le plus grand succès critique qu’amasse LTR, avec des succès commerciaux équivalents. La faute en est à Alex Staropoli. Il est le dernier du groupe à avoir connu cette époque en tant que membre, car même Alex Holzwarth, le batteur, est parti en 2016 pour continuer ses projets plus persos. Et comme Staropoli est celui qui a co-composé avec son frère les 2 derniers albums, c’est à lui qu’incombent les changements stylistiques opérés depuis Dark Wings of Steel, et c’est donc lui qui a choisi de les appliquer sur ce re-record, et c’est donc sa faute si le tout se casse monumentalement la gueule. Il essaie de maintenir en vie la gloire du groupe, or, le groupe est mort, il ne reste que lui dans les membres qui ont connu Luca Turilli (oui, c’est là le pire : c’est le seul membre non seulement à avoir enregistré l’Epée d’Emeraude, mais aussi le dernier qui reste de From Chaos to Eternity, sorti y a que 6 ans) ce qui fait donc poser une question : jusqu’où voudra-t-il maintenir le groupe sous assistance respiratoire ? Sachant qu’en plus, ça peut devenir un Staropoli’s Project puisque c’est déjà lui qui gère quasiment toutes les facettes de la production d’un nouvel album de RoF. Il a privatisé le groupe, plutôt que d’avoir le courage de le dissoudre après tous les départs, et on voit désormais les limites de cette politique. Sans dire qu’Holzwarth était d’une importance cruciale (on a connu des jeux de batteries plus personnelles que celle d’Holzwarth aussi de RoF) son départ et celui de Lione l’an passé ont invalidé la possibilité que RoF puisse encore exister entre les seules mains de Staropoli. Là où Turilli assume parfaitement sa mainmise sur LTR, de par le nom même du groupe, Staropoli tente de le maintenir en vie en y imposant tout, alors que la force passée du groupe était la cohésion de ses membres, mais si tous s’en vont, ça veut bien dire qu’au moins musicalement, on a perdu ce mélange, ou bien que la magie s’est essoufflé, alors que dire du personnellement ? Peut-être est-il un peu tyrannique, peut-être est-il cool. On ne sait pas, mais Alex Staropoli’s Rhapsody est un échec. Pire, il ne fait pas mieux qu’un cover-band, car c’est ce qu’il est finalement : il rejoue en live les classiques avec quelques chansons originales pour se présenter un peu et tenter de se démarquer de ses idoles, puis en studio ils font un album de reprises, qui sont certes dynamiques et toujours bonnes, parce qu’elles étaient bien composées à l’origine, mais qui ne présente rien de transcendant et on préférera toujours les versions d’origine. D’ailleurs, vous serez plus satisfaits en créant la même playlist que Legendary Years avec les chansons originales plutôt que d’écouter ce Legendary Years. Si c’est pas triste ça ? En attendant, moi, c’est fini. Par trois fois j’ai attendu un album de Rhapsody of Fire, par trois fois j’ai été déçu. Alors oui, depuis Dark Wings ça s’est amélioré, mais je ne sais pas si c’est une amélioration effective de leur musique ou bien si la déception que j’ai eu pour Dark Wings m’a blasé et m’a fait créer une espèce de tolérance ainsi que des attentes moindre pour ne pas être trop déçu. Etant pessimiste après ce troisième cuisant échec, je suppose que c’est plutôt la seconde option, et je décide de ne plus rien attendre du groupe. J’écouterai, mais je ne prendrai même plus la peine de critiquer si c’est mauvais, préférant estimer que ce sera leur niveau habituel désormais.
Voilà, ce fut très long, mais c’était important de le dire : cet album aurait pu être un nouveau départ, il se tire finalement une balle dans le pied, prouvant qu’il serait temps que ça cesse, après 25 belles années (globalement) le plus beau cadeau que pourrait nous faire Staropoli serait la séparation du groupe pour créer son propre Staropoli’s Project, afin qu’ainsi il cesse de souiller la gloire de Rhapsody of Fire, qu’il n’est plus capable de porter sur ses seules épaules. Sur ce,
Musicordialement.