From a little help from my friends.
Je ne vais pas mentir j'ai attendu ce nouvel opus avec une impatience rare. Josh Homme est surement le mec le plus intéressant de l'ère Rock actuelle et il a l'avantage d'avoir une actualité particulièrement active notamment du fait de ses nombreux projets et collaborations. Ceci-dit le cœur du personnage reste son édifice personnelle,les Queens Of The Stone Age.
Depuis 2008 avec le controversé Era vulgaris marquant pourtant une évolution musicale très réussis la bande à Josh n'avait plus produit d'albums. Les voila donc de retour avec Like ClockWork, pour lequel on nous a annoncé de nombreux collaborateurs tels que Mark Lanegan, Nick Oliveri, Elton John et Trent Reznor. De quoi en faire baver quelques uns.
La question principale que je me suis posé avant l'écoute était d'ailleurs si ils allaient continuer à ouvrir la brèche du dernier album. Quelque part je redoutais un certains revirement, qui se traduirait par un retour aux sources de l'époque Song for the deaf. j'avais peur que le groupe cède aux désirs ardents de nombreux fans. Puis quel dommage de détruire tout ces nouveaux acquis.
Car pour moi un groupe qui n'évolue pas meurt tout simplement.
Heureusement Josh est un homme intelligent, il a compris que pour faire un bon album il faut d'abord se faire plaisir et que de ce plaisir naissait celui du public. C'est ainsi que la direction pop du groupe continue de plus belle avec ce Like ClockWork.
La galette est très surprenante s'éloignant même des origines Stoner du groupe. Gardant tout de même la formule des riffs très répétitifs, des structures de morceaux originales et de leurs recherches de nouvelles sonorités constante.
Les Queens à partir de ces bases composent un album ou viennent se mêler de multiples influences et notamment celles des projets annexes du leader : them crooked vultures et des Eagles Of The Death Metal.
Bizarrement les nombreux guests sont quasiment invisibles, venant surement du fait que les Queens ont voulut préserver l'unité totale des chansons et éviter un rendu disparate. De ce point de vue c'est une réussite, les jonctions entre les morceaux se font en parfaite harmonie dans un album qui prends son sens que dans une écoute continue.
Je pense pourtant que les invités ont eu une influence indéniable notamment Elton John car l'album contient des pistes ou le piano s'avère être la ligne mélodique principale et ça c'est vraiment nouveau chez les QOTSA.
Cela donne lieu à album un peu plus calme que les précédents, pour le situer dans la discographie du groupe, je dirais que celui-ci est à mi chemin entre l'évolution pop d'Era vulgaris et les sonorités au caractère mélancoliques et noires de Lullabies.
Like ClockWork est au final une sorte de rêve mise en forme musicale, avec toute les phases que celui-ci comporte. Je pense que c'est un album qui ne faut pas intellectualiser mais seulement ressentir et se laisser transporter dans son univers.