Living the Blues
Le double album "Livin' the Blues" date de 1968. Il représente un bon échantillon de ce que pouvait faire Canned Heat de leur début jusqu'à l'album "Future Blues (1970) qui est le dernier avec Alan...
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le 11 févr. 2021
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Le double album "Livin' the Blues" date de 1968. Il représente un bon échantillon de ce que pouvait faire Canned Heat de leur début jusqu'à l'album "Future Blues (1970) qui est le dernier avec Alan Wilson ; (Après Future Blues et la mort d'Alan Wilson, je ne peux plus trop en parler car n'ai plus vraiment suivi ce groupe).
Ce double album est en deux parties :
1ère partie - en studio comporte plusieurs morceaux devenus légendaires.
My mistake ( Au chant : Alan Wilson)
Très musical notamment à la la guitare
Célébrissime Going up the Country (Au chant : Alan Wilson)
Avec la recherche du pays de cocagne "I'm going where the water tastes like wine"
A noter John Mayall, en guest star au piano dans "Walking by myself", encore un blues de vieille origine
One kind favor, Walking by myself, Pony blues, Sandy's Blues (When the things go wrong) (au chant, Bob Hite) sont devenus des standards de blues anciens
Parthenogenesis
1er morceau et dernier morceau à la guimbarde, juxtaposition de plusieurs morceaux indépendants, semble-t-il, consacrés chaque fois à un instrument particulier (Guimbarde, piano (John Mayall ), batterie puis guitare) avec parfois des effets planants.
A noter Rollin' and Tumblin' à la façon d'un boogie très rapide qui est aussi un standard du blues repris par JL Hooker, entre autres
2ème partie (en concert)
Refried boogie 1
Démarrage un peu longuet comme si le rythme initial de la guitare est là pour réveiller les autres musiciens dont la batterie et la chanson par Bob Hite ; pendant cinq minutes, il y a un intéressant solo de la basse
Les 3 dernières minutes, il y a un solo de guitare sur fond de boogie qui assure la continuité avec la 2ème partie du concert.
Refried boogie 2
Poursuite solo de guitare sans accompagnement pendant plus de 8 minutes avant la reprise des hostilités par les autres musiciens qui vont céder la place à un solo de batterie de plus de dix minutes.
C'est pas mal, certes, mais les improvisations me semblent étirer le temps et au bout de quelques minutes n'ont plus grand-chose à dire. Je ne sais pas comment le public a pu percevoir ces longueurs.
J'ai trouvé sur internet les paroles de refried boogie dont le refrain pourrait être : "Got so much canned heat in my heels" : de l'auto dérision ou une erreur de compréhension ?
En conclusion, je préfère nettement le premier album avec d'excellentes reprises de vieux blues... même si l'ensemble du double album reste d'un très bon niveau.
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le 11 févr. 2021
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le 11 févr. 2021
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