Bobos à lames
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Ca commence par la sortie tant attendue du titre "Souvenir". Première impression : ok c'est juste magnifique, d'une poésie folle mais où est la folie de Feu! Chatterton, celle qui m'a fait bouger et danser comme un dingue sur "La Malinche" et sur "Boeing" ? Attendons les autres titres proposés avant la sortie de l'album... Ensuite sort "L'ivresse". Arthur Teboul, le leader, y déclame une sorte de slam/rap sur l'ivresse engendrée par l'alcool. Alors là c'est assez déconcertant ! Mais où est passé Feu! Chatterton ? Et s'en suit "L'oiseau"... Alors là c'est la catastrophe ! Un titre assez pop aux sonorités au peu de bossa nova. Puis sort l'album : "L'Oiseleur". Premier titre "Je ne te vois plus", pas mal, pas mal. Deuxième titre "Grace", ouh la la, c'est bon ça, là je reconnais Feu! Chatterton : puissance musicale, paroles affinés, efficacité simple et rapide. Et puis après le reste de l'album auquel je n'adhère pas...
Et après des dizaines, que dis-je des centaines, d'écoutes je me rends compte que cet opus se veut plus poétique, que c'est ça en fait le fil conducteur : la poésie. Ne pas se laisser emporter par la folie, bien qu'excitante, qu'avait le précédent disque. Ici tout est nuancé et c'est bien là que j'aurais dû m'en rendre compte rien qu'à l'écoute de "Souvenir"...
Ce nouvel album aborde des thèmes comme le deuil ("Souvenir"), l'ivresse ("L'ivresse"), le coup de foudre ("Anna") le manque et l'obsession du manque ("Tes yeux verts")... Et on se prend au jeu à essayer d'analyser chaque chanson, de la disséquer comme un poème que l'on adore.
C'est en fin de compte un nouveau virage qu'emprunte le groupe parisien, une sorte d'assagissement musical et poétique.
L'Oiseau peut voler serein.
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Créée
le 6 nov. 2018
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