London Calling par LadyHomrigh
Elu meilleur album des années 80 par le New Musical Express alors qu'il sort en 1979. C'est dire.
Le visuel interpelle immédiatement. Leur photographe Penny Smith se trouvait dans les coulisses quand le bassiste Paul Simonon excédé que le public n'ait pas le droit de se lever, se mit à détruire sa basse préférée, une Fender precision bass. Le graphisme rappelle celui du premier album de rock'n'roll, Elvis Presley en 1956, Joe Strummer, guitariste, chanteur et parolier du groupe voulait faire un parallèle. "London Calling" serait le dernier album de rock.
L'édition anniversaire 20 ans contient un dvd montrant grâce aux images d'archives, l'ambiance dans laquelle enregistraient The Clash : entre match de football et destruction de pianos avec des chaises par le producteur. Cette atmosphère se ressent sur les différents morceaux.
Il est le mélange parfait entre les différentes influences musicales de chaque membre du groupe, du reggae de "Guns of Brixton" au plus pur punk rock de "London Calling", de la pop de "Train in Vain" traitant d'amour trompé jusqu'à dénoncer l'usage de drogues "Koka Kola".
Un album qui a ouvert mes perspectives sur la musique. On a beau être qualifié de groupe de punk, on fait aussi du ska, du reggae, du rockabilly, du jazz.. The Clash ont marqué l'histoire de la musique en franchissant des barrières, refusant de rentrer dans un système des labels où ils finiront par renoncer à leurs royalties pour offrir à leur public un double puis un triple album, "Sandinista". Sandinista véritable foutoir créatif, est la suite logique de "London Calling". Mais cet album restera le préféré des critiques et des fans par sa pochette emblématique et son son unique.