Sept d’un coup ! Si, dans le conte des frères Grimm du même titre, cette phrase évoque les exploits guerriers (fictifs) d’un petit tailleur rusé, en ce dernier trimestre de l’année 2021, ce sont les exploits musicaux de Lordi qu’elle fait résonner à nos oreilles. En effet, deux ans après sa sortie, le groupe monstrueux et son label AFM Records donnent, non pas un, mais sept petits frères à Killection, sous forme d’une compilation intitulée Lordiversity. Dans la continuité du précédent album, Lordi revisite les styles musicaux emblématiques des 80’s et des 90’s en leur apportant une touche de monstruosité…
Le premier des sept albums, Skelectric Dinosaur, prend la suite directe de Killection en incluant par ailleurs dans sa setlist l’un des titres inédits de ce dernier, le pour le moins carnassier Carnivore. Après cette entrée en matière résolument hard-rock, l’album suivant, Superflytrap, crée une première fois la surprise de par sa sonorité très… dansante, c’est le moins que l’on puisse affirmer. Une intro hilarante parodiant les films érotiques de l’époque, un premier extrait, Believe Me, déjà culte, et des morceaux faisant la part belle à une indispensable voix féminine ; voici quelques-uns des ingrédients réunis pour rendre hommage comme il se doit aux Bee Gees et faire bouger les popotins écailleux des monstres. En piste !
Plus surprenant encore, le troisième album du lot, The Masterbeast from the Moon, dont la référence du titre est si évidente qu’il paraîtrait un affront de la citer… Moins évident, cependant, que d’imaginer Lordi adopter les codes du rock progressif pour nous emmener dans un voyage bizarroïde et horrifique dans l’espace à la manière de Rush. Les plus téméraires apprécieront de partir à la découverte des habitants de cette face cachée de la Lune avec des titres comme Moonbeast ou Robots Alive ! sur fond de transmission radio brouillée.
Par la suite, le groupe effectue un nouveau virage, cette fois-ci vers un retour aux sources [...]
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