Typiquement Placebo
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Au départ, on ne donnait pas cher de la peau de Loud Like Love, le septième album studio du groupe Placebo. Des extraits égrenés depuis des mois nous tenaient en haleine : un titre instrumental, un nouveau visuel, des pointes d’éclats colorés sortant d’un rideau fermé. La promesse d’un romantisme accru qui semblait suivre la voie de son prédécesseur. Après la césure violente entre Meds (2007) et Battle for the Sun (2009) Placebo semblaient être des funambules, entre un passé qui les retient et l’envie de renaître. Puis vint le premier extrait : Too Many Friends, avec la peur dès la première phrase que Brian Molko ait perdu sa plume. Tout semblait conforme à la lignée du dernier opus, les envolées positives où la lumière perce les nuages, un rock narcotique qui laisse place à de la power pop. Mais après les nombreux clips et teaser, quelle ne fut pas notre surprise de découvrir un album surprenant, bien loin des extraits qui le présentait.
Placebo auraient-ils trouvé leur chemin ? Loud Like Love est le mélange entre la rédemption et l’émotion qui les caractérisait par le passé. On peut presque dire que l’arrivée de Steve Forest en 2008 avait apporté trop de punch aux deux anciens qui, revigorés par l’impulsion du jeune californien, avaient trop forcé sur les cuivres et les choeurs. On assiste ici à un disque plus tempéré, dans lequel la batterie trouve sa place, où la voix surmixée montre toute sa puissance et sa beauté. On est loin de la voix nasillarde de l’éponyme en 1996, Molko s’est amélioré, toute l’efficacité de son timbre est enfin mis en avant. Tellement qu’il nous gratifie d’instants remplis d’émoi tant lors des montées que lorsqu’il ferme ses couplets d’une voix suave et langoureuse.
Placebo reprennent leurs droits
Travaillant de plus en plus sur la structure même de l’album, on entrevoit une parfaire cohérence entre les titres, qui s’enchaînent et se complètent autant qu’ils s’écoutent indépendamment. Sensationnellement, Placebo s’inscrit dans un esprit brit-pop moderne avec des textures poignantes et sensitives qui prennent le pas sur les paroles. Molko écrit maintenant avec une maturité bien présente, bien qu’il aborde toujours le sujet des relations amoureuses. Ces dernières se font plus discrètes, moins empreintes par la passion et par conséquent, moins destructrices. Qu’il s’agisse de Scene of the crime et sa rage enchanteresse ou Begin the End où la structure simple s’évapore au profit d’une voix sans pareille, Placebo a su trouver l’atmosphère où s’entrechoquent les rêves et les mystères.
Créée
le 18 sept. 2015
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