Nouvelle ère.
Avec le départ de Uli Roth, les Scorpions délaissent le coté prog aérien, et les envolées hendrixiennes de ce dernier, pour mettre les pieds en plein dans le heavy, style qu'ils contribueront à...
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le 7 janv. 2018
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Avec le départ de Uli Roth, les Scorpions délaissent le coté prog aérien, et les envolées hendrixiennes de ce dernier, pour mettre les pieds en plein dans le heavy, style qu'ils contribueront à encrer de manière durable dans les années 80, à l'aide du voisin de Schenker, et nouveau guitariste du groupe, Matthias Jabs, même si Michael Schenker joue sur trois morceaux, sa dépendance à l'alcool le fera très vite évincer du groupe.
Une pochette assez marrante, même si il est à noter, que comme souvent à l'époque, les scorp n'ont pas participé à sont élaboration.
"Loving you sunday morning" ouvre le bal de manière efficace, entêtante et carré, un excellent morceaux.
Arrive ensuite le furieux "Another piece of meat", agressif, sulfureux, rapide, ultra heavy, asseyant avec force riffs le groupe comme un des plus violents de cette période.
"Always somewhere" vient tempérer les ardeurs, tout en émotion, idéal pour mettre en valeur l'extraordinaire voix de Klaus Meine, un titre superbe.
"Coast to coast est une instrumentale ultra classieuse, où les guitares s'articulent de manière jouissives autour d'un thème principal répété à l'envie.
"I can't get enough" démarre la face B avec une violence effarante, autant dans le riff, que dans le chant puissant et maitrisé de Meine, quel morceau !
Suit la curiosité de l'album (et du groupe ), le hard-reggae "Is there anybody there", combinaison improbable mais délicieuse, qui allie donc rythme jamaïquains et riffs metal, incroyable réussite.
Le title track ramène le groupe sur les rails d'un hard rock dont ils seront les maitres-étalons durant de longues années, riffs efficaces, refrains rentre-dedans scandés comme des hymnes.
L'album se termine par "Holidays", arpèges tout en finesse, voix douce comme de la soie, une merveille, au changement de rythme génial, un morceau sublime. Scorpions fait encore des ballades parce qu'ils aime les composer et les interpréter, pas encore pour remplir son compte en banque.
Un LP calibré et équilibré, sans gras, sauvage et délicat, qui fait démarrer la nouvelle ère du groupe sous des hospices bénis des Dieux, vive le roi Scorpions !
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le 7 janv. 2018
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