My Bloody Valentine est un groupe de rock alternatif (noise pop) originaire de Dublin (Irlande) formé en 1984. Aux manettes Kevin Shields perfectionniste du son distordu (vocal/guitare/compos), Bilinda Butcher (vocal/guitare), Debbie George (basse) et Colm Ó Cíosóig (batterie). Leur musique est marqué par un usage pléthorique de distorsion, réverb, bruits et rythmes hypnotiques (pas si sur) en opposition avec des mélodies douces et des vocals quasi inintelligibles car sous mixés. Ces musiciens sont une influence importante pour de nombreux groupes de leur époque et le fer de lance du mouvement musical Shoegaze. Leur succès est beaucoup plus critique que commercial
Ok ça part bien le premier morceau est lancinant, la voix douce tout là bas au fond berce l'auditeur et la guitare saturée n'est pas inaudible. On peut se dire qu'ça risque d'être pas trop mal cette histoire. Franchement bien ce premier morceau !
En deux suit un titre comme le premier mais en moins bien. En trois on a juste une espèce de transition pas franchement intéressante mais bon, why not ! En quatre suit un morceau comme le deux mais là le son est vraiment à chier ! La voix est vraiment très très loin on ne distingue pas facilement la mélodie. Si le but était de faire de la musique, d'aucuns trouveront que c'est raté. C'est plutôt un brouillard sonore qui incommode. En cinq c'est plus "traditionnel" et on peut raccrocher les wagons sur un riff qui n'est pas neuf mais qui emmène tout de même. Pour le six idem quatre le son est rotten ! Ah Johnny ! C'est voulu certes mais difficile de convaincre. Pour le sept rien de neuf. Le huit à part le gros fuzz sympa en intro et outro de la guitare c'est toujours aussi linéaire. Sur le neuf l'ennui, sinon l'envie d'arrêter l'écoute risque de gagner un auditeur non convaincu . Le dix fait penser à un mauvais plagiat des Cure et toujours ce son à chier. On peine pour finir l'album avec un morceau un peu plus enlevé qui nous réconcilie un tout petit peu avec cet opus.
Pourquoi cette obstination à se cantonner dans une méthode, une recette. Ces groupes se plombent tout seuls car il respectent une espèce de cahier des charges shoegaze. Bon les guitares c'est comme ça, les filles vous chantez comme ça, le son y faut qu'y soit bien dégueu comme ça..... On se demande si ces types et ces nanas se régalent réellement ou s'ils veulent juste créer une mode manière de passer à la postérité.
En plus shoegaze ou pedalboardgaze as you want c'est pas neuf Jimi hendrix dans les années 60 se noyait déjà dans le fuzz et la disto au coeur d'une brume violette, oserait-on dire avec bien plus de classe ?