Mein Waifu.............
I have no word to describe how bad this album is first off no qdshiijzeieiihfghiozhizerhighiirehiorihorghiorhihiehig at the production wich mean that they have to go with...
le 3 sept. 2015
6 j'aime
L'artiste ayant mis en libre écoute son album, je le relaie ici, ça illustrera ma critique, s'en référer pour les titres de morceaux : https://www.youtube.com/watch?v=YQoZdhlSUoE
https://chronodrama.bandcamp.com/album/mein-waifu
Ce que j'aime dans cet album, c'est son côté "roots", aussi bizarre que puisse être cette appellation pour un album de musique électronique.
Quand j'écoute ce truc, je vois un peu l'image du bluesman moderne, sauf qu'il ne chante pas et qu'au lieu d'un bottleneck et d'une vieille guitare, il a FLstudio craqué et une bibliothèque de sons qu'il a chipé un peu partout. Il n'y a pas de mixage, sinon juste le minimum. Parfois les sons sont "noyés" et se confondent pouvant donner l'impression d'un """live""" alors que tout est joué à l'ordi.
Et ceci, à l'heure du lissage et du mastering de précision chirurgical même dans la scène indé, ça donne un sentiment d'authenticité extrême.
Musicalement c'est pareil. A l'image d'une tambouille faite avec passion. Ya pas de racolage, ni de loops dans la composition et bien que ça soit principalement électronique ça brasse une majorité de style : ambiant, chillout, jazz, du modal phrygien, speedcore. Ya même des trucs assez "unique parfois" genre des coeurs bulgares sur de la chiptune.
Bref un album honnête, avec 2/3 pistes à retenir que je mettrais volontiers dans une playlist à l'occasion....
Ca, c'est qu'aurait été mon jugement si ça avait été juste un album indé (hyper)underground comme on en voit fleurir des tonnes par an.
Mais le truc c'est qu'il a cette pochette et ces putains de titres de morceaux et moi ça fait travailler ma cervelle ça.
Parce que la musique, surtout maintenant, c'est pas que du son... C'est un emballage, une esthétique. C'est ce qui a permis aux Beatles, de se démarquer de la masse d'albums single à l'époque. L'esthétique ça différencie un album moyen d'un bon album.
Et je trouve qu'au delà de l'hilarité première que peut causer cette pochette il y a un sous texte intéressant. Parce que sur le net "My waifu" est une phrase comique qui exprime l'attirance envers un personnage fictif (d'anime japonais généralement).
Quand on connait l'admiration du fuhrer pour le nippon ainsi que sa passion dévorante pour les animaux, cela prend de suite plus de sens...
Mais est-ce réellement "sa" waifu ? Car si la parodie de "Mein kampf" est évidente, la toute première piste est nommée : "Déporté au ciel (alors que je tiens doucement sa patte)"
La patte de qui ? De la renarde sur la cover ? Ce ne peut donc pas être la "waifu" d'Hitler.
Déporté au "ciel"... Donc à la mort ? ce qui explique ses larmes...
Et ce qui est bien -aucun intéret à en parler sinon- c'est que la musique illustre le thème. Elle est "montante" avec une basse permanente, évoquant un déplacement de véhicule, et elle part progressivement d'une imagerie terrienne à des sphères plus célestes jusqu'à utiliser des coeurs flottants presque psychés avant de finir... sur le son d'un train. Difficile de faire plus explicite.
Si je souligne ceci c'est qu'il est beaucoup plus difficile de faire de l'humour ou d'exprimer du concept avec des instruments seuls et il existe une sorte d'ironie entre les titres et la musique.
Ainsi dans le morceau final on a cette phrase (sans doute une phrase de jeunesse d'Hitler, à confirmer) qui énonce :
Moi je dis qu'il y a des castes d'hommes, et je suis sans doute plus élevé que l'humain de base
Sauf que juste après, le morceau part dans un bordel pas possible dont un moment avec des percussions africaines et un interlude jazz dans la plus pure tradition de ce que le fuhrer considérait comme de l'art "dégénéré".
Musicalement, c'est comme si un groupe décidait de chanter du Mein Kampf sur du zouk.
Niveau ironie ya aussi la piste sur la consanguinité qui est en fait un métissage entre musique andalouse et techno moderne... Ou encore celle sur le seigneur de glace (ai-je besoin de préciser de qui il s'agit ?).
D'une manière ou d'une autre, chaque titre renvoie à l'un des deux personnages sur la jaquette, ou plutôt ceux qui le font le plus explicitement sont les plus réussis. Alors peut-être est-il aventureux de qualifier cet album de "concept" mais derrière ce fourre-tout provocateur se cache une cohérence certaine.
Ca dure 30 min, ça amuse, ça fait sourire, et ya quoi réfléchir 2sec si on s'y attarde, pas de quoi s'en priver donc.
6 points pour la musique
1 point pour l'esthétique d'ensemble.
Cet utilisateur l'a également mis dans ses coups de cœur.
Créée
le 15 août 2015
Critique lue 1.3K fois
23 j'aime
D'autres avis sur Mein Waifu
I have no word to describe how bad this album is first off no qdshiijzeieiihfghiozhizerhighiirehiorihorghiorhihiehig at the production wich mean that they have to go with...
le 3 sept. 2015
6 j'aime
Mais qu'est ce que c'est que cette bouse ???
Par
le 16 janv. 2019
1 j'aime
Du même critique
Ce que cet album a de remarquable, c'est sa cohérence silencieuse... à mes yeux en tout cas. Cet triptyque composé de 21st, epitaph et in the court entrecoupés par deux interludes non moins...
le 15 août 2015
2 j'aime
Symbole du renouveau du jeu vidéo : Uncharted, (que Naughty dogs -en tant qu'humble artisant- s'évertue d'améliorer à chaque épisode), caractérise ce que le média a de meilleur à offrir : De...
le 7 nov. 2015
1 j'aime
1