Cet album n'a jamais été officiellement publié et Chelsea Wolfe elle-même l'a renié en le qualifiant de "mauvais et embarrassant".
Je n'irais pas jusqu'à le trouver "mauvais", ni même "embarrassant" (on ne doit pas en avoir la même définition :) ), mais je comprends que son auteure puisse le voir ainsi. Après tout, il n'y a rien de plus gênant pour un artiste que de voir les défauts de ses créations antérieures.
Disons qu'il n'a pas la force instrumentale, ni la subtilité des textes de ses opus ultérieurs. On s'ennuie un peu en l'écoutant et on lui laisse une chance surtout parce qu'il y a le nom de Miss Wolfe sur la pochette !
Il n'est pas désagréable à écouter et fonctionne assez bien en ambiance, mais on s'en lasse relativement vite.
La seule piste qui m'a paru sortir du lot, c'est Winter, aussi bien pour les textes que pour la mélodie. Mais on est loin de ce qu'on connaît maintenant de Chelsea Wolfe.
Officiellement, c'est The Grime and The Glow (2010) qui est présenté comme l'album de ses débuts (et on comprend pourquoi quand on le compare à celui-ci) mais, contrairement à ce que semble penser Chelsea Wolfe, je trouve qu'il n'y a aucune honte à assumer un album comme Mistake in Parting.
Au contraire, tous les artistes ont commencé quelque part et prendre les œuvres du début pour ce qu'elles sont, à savoir des œuvres imparfaites et tâtonnantes, est moyen le plus honnête d'encourager la relève et les jeunes artistes pleins de doutes.
On commence par Mistake in Parting et un jour on écrit Pain is Beauty ou Abyss. C'est tout ce qu'il faut retenir :)