Il était une fois le 21/12/2012 j'étais parti me réfugier avec ma famille au pic de Bugarach pour échapper à l'Apocalypse. C’est un fait, le pic de Bugarach, qui culmine à 1.230 mètres d’altitude nous permettra à nous, les élus de survivre. L'inversion des pôles magnétiques (POLE SHIFT) terrestre va provoquer un changement du sens de la rotation de la planète. Heureusement, ce Pic avec ses pôles magnétiques déjà inversés, devrait être un refuge sûr. Tous mourront. J'ai peur mais je suis confiant pour nous : les élus. Après tout, peut être que certains survivront gérés par les restes de la Federal Emergency Management Agency (FEMA). L'agency décidera alors qui doit vivre ou mourir. Nous les élus, nous serons loin sur notre montagne. Ils ne nous controleront pas. L'enlèvement de l'église (RAPTURE) permettra peut être aussi aux chrétiens d'être rassemblés au ciel pour y rencontrer le Christ mais j'en doute. Il est vrai que je ne suis pas chrétien ! Pire nous les élus abhorrons dieu (sans majuscule c'est volontaire) quel que soit le nom qu'il se donne sur Terre. Le monde va se dissoudre, se désagréger, se distordre et fondre à la suite d'une tempête solaire (GLITCH). C'en sera fini de la colonie humaine (COLONY COLLAPSE). Je pense au film "Soleil vert" à la "Planète des singes" à "Kamandi" et au "Survivant/Omega man". Le futur que nous réserve-t-il ?
Cela devait arriver notre système capitaliste et ses multinationales déshumanisées l'a voulu, nous y a conduit tout droit. Les hommes esclaves de la machine, esclaves de Babylone (COPORATE ELECT) : c'est fini, Basta, The end ! Mais nous les élus, nous resterons et nous penserons aux anciens, au temps passé (ON ALL HALLOWS' EVE). Lentement au fil des siècles nous rebâtirons une société meilleure, plus humaine et égalitaire et nous vouerons un culte aux arbres. La reforestation (PRIMOBILE) était pourtant une bonne chose qui était arrivée à ce monde. Peut être aurait-il pu changer sans l'Apocalypse. N'y pensons plus. Il ne nous reste que quelques heures. Avec les élus nous allumons un grand feu et à l'image des Indiens d'Amérique nous nous mettons à danser en tournant pour nous griser, ne pas penser, nous approcher de la transe (TRANCE IN THE FIELDS OF LIGHTS) et si malgré tout le déluge nous emporte nous nous reverrons à Cythère (IN CYTHERA).