Trois gros points de liposuccion.

De la musique pour un spectacle d'école, de la musique pour prendre l'apéro. Du breton, du swing, de la musique de cirque ("De Pont-Aven à Casablanca"), "Rhapsody In Blue" de Georges Gershwin inséré malicieusement dans un clin d'oeil cinématographique : "Un Armoricain à Paris", des insertions de choses de la vie de tous les jours, des mots, des phrases ("des cacahuètes Marie-Ange?"), des bruits de bar, de la musique de cinéma-muet, de l'accordéon, la vie chantée par une pléiade de musiciens inspirés, libérés d'une appartenance à un style musical, bien que la musique traditionnel bretonne ressort souvent de manière évidente. Du saxophone, de la guitare jazzy. Une musique de galette bretonne, cidrée, sucrée, crêpée. Du gras, du beurre, du beurre de cacahuète.

C'est un peu tout ça la musique de Roland.

Roland Becker l'affreux, le mégalo, Roland Kerbec à l'anagramme grossier, Roland Becker et ses binouzes, Roland le scabreux, Roland le gros, Roland l'amoureux, Roland le prétentieux, Roland le bon-vivant, Roland l'Alfred Jarry breton, trois gros points (en caractère gras) de suspension.