Let It Down
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James Taylor est un artiste assez peu connu dans nos contrées françaises (additionnez toutes les notes qu'il a actuellement sur Sens Critique et vous n'atteignez pas les 200), et pourtant un guitariste phénoménal, au style caractéristique et reconnaissable à son fingerpicking à la guitare acoustique, et un chanteur pas en reste. J'ai l'intention de critiquer plusieurs de ses albums, donc je ne vais pas trop m'étaler sur ses débuts et notamment sa découverte par les Beatles, et directement passer dans le vif du sujet, l'album.
Mud Slide Slim and the Blue Horizon est son troisième disque, un an après l'album qui le fit véritablement exploser, Sweet Baby James. Taylor revient avec les mêmes ingrédients globalement, à savoir une musique folk/blues assez mélancolique, même si l'ouverture "Love Has Brought Me Around" avec notamment Joni Mitchell au cœurs, est davantage rock et assez optimiste dans son thème. "You've Got a Friend", une reprise de Carole King (chanson écrite pour lui à la base), est absolument somptueuse, et l'arrangement de Taylor avec uniquement deux guitares et des djembés est très réussi. Dans le même thème, plus tard sur le disque avec "You Can Close your Eyes", Taylor signe une de ses meilleures ballades. Les cœurs qui arrivent sur le deuxième couplet donnent une résonnance presque magique à cette chanson.
Taylor n'utilise pas que la guitare toutefois, avec par exemple "Places in my Past" dominé par le piano, ou encore "Riding on a Railroad" qui se clôture par une farandole de violons. "Mud Slide Slim" est un morceau aux inspirations funky, tandis que le génial "Machine Gun Kelly" se repose sur le blues.
L'ensemble final est un album mélancolique et d'une grande douceur, et qui mériterait (comme l'ensemble de sa discographie) davantage de notoriété.
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Créée
le 3 nov. 2020
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