"Music of My Mind" , est une œuvre personnelle et libre où Stevie Wonder joue pratiquement de tout les instruments , et co-écrit les textes avec son épouse Syreeta Wright . C'est aussi le premier des quatre albums ou le duo Robert Margouleff et le regretté Malcom Cécil , ingénieurs de sons de leur états , collaborent avec Monsieur Judkins . "Music of My Mind" répond directement à l'album de son collègue de la Tamla Marvin Gaye sur le disque de 1971 "What's Goin On" , au sujet de l'aspect d'émancipation . Stevie Wonder , ayant atteint la majorité (21 ans , l'âge légal aux Etats-Unis ) , *révise son contrat , et acquiert le statut d'artiste indépendant , pour prendre sa carrière en main (* Même cas de figure pour Gaye , avec "What's Goin On") . De toute manière , la Tamla , n'avait guère le choix , c'était ça , ou Monsieur Judkins , allait voir ailleurs (En vérifiant qu'il y soit) . Ce disque , sort des schémas classiques .Il y contient des audaces d'écritures , une autre façon de structures des chansons , de façonner ses arrangements et de les mettre en son. Bref , un album "POP" , tout en y intégrant , un grand nombre de styles . De la soul primitive , du Rock , Funk , Psychédélisme , du Rock Prog , Jazz et Jazz Rock . Les musiques latines , seront présentes . Wonder , est très fan du Boogaloo , d'où l'exemple en 1973 avec la chanson "Don't You Worry 'Bout A Thing" , issu de l'album "Innervisions" . Il est le premier , a utiliser la technologie pour enrichir la musique noire (Je n'aime pas employer ce mot . Mais bon .) : Boite à rythmes , Talbox , Synthés , et évidemment le Moog . Après , faut-il l'avouer , cet album , révolutionnaire dans son genre , est assez inégal , et manque d'audace . Je ne serai pas aussi catégorique sur l'ouverture de l'album "Love Having You Around" (7:21 ,Art Baron à la contrebasse, intervient , en plein milieu de ce titre.) , 03 : 21 , aurait largement suffit . Mais sur le titre suivant et sa "suite" , "Superwoman- **Where Were whenI Needed You", ** et la Guitare de Buzzy Feton , intervenant à ce titre , on reste bouche bée d'admiration . Les cinq autres titres , "I Love Every Little Thing About You" et le graveleux "Sweet Little Girl" (Il aimait bien chanter ce genre de chose, que voulez vous .) , recouvrant la Face A du vinyle ne sont guères transcendants (Selon moi .) , pas plus que "Happier Than the Morning Sun" , "Girl Blue , "Seems so Long" et "Keep on Running" . Il faudra attendre l'émouvant "Evil" , qui clôt la face B , de 33 T , à neuf titres , qui aurait pu être plus magique. Je qualifierai ce disque d '"Intéressant sur l'appréciation des transitions, mais pas encore transcendant ". Ça le deviendra , aux albums suivants .
Note objective : 5.5/10