Oubli
J avais oublié de noter Jean Louis Murat.Dommage Hommage.Sa mort lui redonne vie, j ai toujours apprécié son travail artistique et sa voix unique sortie des volcans d Auvergne, voix noire et sombre...
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le 26 mai 2023
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Parti vers l'Amérique, Murat ne fait que du sur place, et s'est retrouvé encore et toujours chez lui. Car son monde est minuscule, tournant rond autour d'une géographie parfaitement circonscrite (son coin d'Auvergne), et d'obsessions que l'on peut juger limitées (la séduction et le sexe d'abord, mais pas que...), mais qui s'avèrent ici pleinement satisfaisantes. Chaque chanson de "Mustango" - ou presque, certaines expérimentations jazzy fatiguent - est un bonheur, ou mieux, un plaisir, à la juste distance entre cette sensualité vaguement écœurante qui caractérise souvent Murat, et un cynisme désespéré pour le moins revigorant. Les sommets de "Mustango" sont néanmoins ces moments inattendus où la musique de Murat - soutenue ça et là par des voix féminines parfois soul - grimpe des pics d'intensité, sacrifiant son habituelle retenue distanciée, et développant enfin cette ampleur émotionnelle qui lui est généralement refusée (par pudeur ?). Du coup, cet album étonnant, unique dans le panorama du "rock français" pourrait bien être et rester le chef d’œuvre suprême de son auteur... [Critique écrite en 1999, modifiée en 2015]
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Créée
le 26 juil. 2014
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