Complètement paroxystique, la Pop Rock psychédélique sans complexes de Klaxons est là pour remuer tes conduits auditifs et te remettre de bonne humeur. A grands renforts de synthétiseurs et de guitares saturées, les chants entonnés en chœur soutenus par une batterie omniprésente font vibrer l'auditeur et lui donne une envie irrésistible de sauter partout.
S'ouvrant sur Two receivers, introduction presque calme et plaisante, l'arrivée de Atlantis to Interzone, épique chevauchée au triple galop, convainc déjà, on va forcément passer un bon moment. Golden Skans poursuit l'aventure, aussi excitée que son prédécesseur mais plus mélodique, que du bonheur... Totem on the timeline ne dépareille à l'ensemble, toujours plus de son, toujours plus de rythme et de mélodies survoltées... Tout va bien, on est bien accroché, légère baisse de régime avec Isle of her, mais rien de répréhensible...
Puis la ligne de guitare officiant pour la basse de Gravity's Rainbow débarque, et là, on perd toute distance avec le son qui submerge nos tympans. Titre phare absolu de l'album, Gravity's Rainbow pousse irrésistiblement vers le bouton repeat. Et quand on passe à la suite, on se dit qu'on aurait du appuyer sur le bouton. La fin de l'album irrite un peu, peut être est-ce l'overdose, trop d'epicness lasse, cette tendance à confondre son et bruit agace (laisse ta cymbale tranquille bon sang !). Ça reste bon, It's not over yet est là pour en témoigner, mais on est au bord de l'écœurement, il serait temps que ça se termine...
Et pourtant non, comme s'ils voulaient prouver qu'ils ont une fibre artistique supérieure au festival proposé précédemment, Klaxons termine sur Four horsemen of 2012 et sa piste cachée. Un titre complètement inécoutable. Dommage.
Myths of the Near Future reste un très bon album qui donne une pêche extraordinaire, qui viendra agrémenter vos playlists d'un dynamisme violemment réjouissant, le tout à la sauce britannique barrée. Mais point trop n'en faut.