Je ne m'étais limité qu'à Sunbather et Ordinary Human Corrupt Love que j'avais vraiment adoré, surtout leur dernier album, très diversifié et surprenant dans ses compositions et ses morceaux (je pense notamment à Night People et Near). C'était sans compter mon envie de combler mes lacunes concernant la discographie du groupe. J'ai bien aimé Roads to Judah mais sans plus. On voit les prémices d'un groupe de post-black qui se cherche. J'ai ensuite démarré New Bermuda, seul album que je n'avais pas écouté du groupe américain.
Il m'est difficile de poser des mots sur mes émotions et mon ressenti concernant cet album tellement il est puissant, beau, émouvant. Entre les paroles, le chant très travaillé de George Clarke, les apports intéressants du shoegaze, d'Alcest ainsi que des moments acoustiques sublimes (je pense surtout à Gifts for the earth), cet album fut pour moi une claque monumentale.
Des musiques qui dépassent les mots, les sentiments, il y en pas tant que ça, et Deafheaven en fait aisément partie. Partant des thèmes du suicide, de la dépression et en y ajoutant le talent du groupe ainsi que leurs diverses influences, ils parviennent à créer un album riche, profond et sublime qui questionne et aborde la nature humaine et sa complexité.