Déjà intrigué par la lecture du livre de Sylvain Tesson, j'étais vraiment très curieux d'en apprendre plus sur cette recherche de la panthère des neiges. Dès que j'ai appris que ce film allait sortir, je ne souhaitais qu'une chose: le voir. Et bien, je n'ai clairement pas été déçu. Car si les mots de Tesson rendent hommage à ces splendides animaux, les images de Munier et Amiguet leur rendent grâce.
Il est difficile de décoller les yeux de ce film, tant les images flattent la rétine. Loin du bruit, des villes, de la civilisation, Tesson, Amiguet et Munier emmènent leurs caméras, stylos et appareils photos dans les montagnes tibétaines. Au niveau sonore, nous avons la voix-off de Tesson, avec des commentaires pertinents et poétiques, les discussions entre Tesson et Munier, la superbe musique de Warren Ellis et Nick Cave ainsi que les bruits émis par les différents animaux.
Les images et les séquences filmées par Marie Amiguet captent parfaitement l'amitié et la fascination qu'éprouvent Tesson et Munier ainsi qu'entre le duo et la famille tibétaine.
Mais surtout, la fascination qu'éprouvent les protagonistes du film à l'égard des animaux s'illustre parfaitement à travers la caméra de Marie Amiguet et l'appareil photo de Vincent Munier. Ils nous montrent à quel point la nature est sublime, diversifiée et fascinante. Outre les animaux, il y a également ces sublimes paysages des montagnes, qui font partie intégrante du film. Ce que j'ai aussi adoré dans La panthère des neiges c'est à quel point le film nous happe dans ces paysages, dans cet écosystème si beau. Il nous happe tellement que parfois le temps était suspendu, tant dans la salle de cinéma qu'à l'écran. Le temps semblait s'être figé, un instant, juste le moment de contempler et d'admirer les images qui s'offraient à nous.
La panthère des neiges est une expérience singulière et sensorielle. C'est une ode à la contemplation, à la nature et à la patience. Foncez le voir, vraiment.