WOLOLOOOOOOO ! J’ai retrouvé mes 16 piges !
Ramenez les Jenlain, les cubis de vinasse et la weed ! Album de l’année, ma gueule, j’te l’dis ! ALBUM DE l’A-NNEE !!
J’ai un amour très fort pour The Prodigy depuis plus de 20 ans, et avec cette 7ème galette studio, ils ont ravivé ce qui me faisait vibrer chez eux lors de mon adolescence (j’appelle ça « les années folles » et Prodigy doit avoir une petite responsabilité dans toute cette irresponsabilité) : ce style inspiré et inimitable, mélange entre breackbeat hardcore, indus, rock électro et bigbeat. « No tourists », je le classe directement sur le podium aux côtés de « The fat of the land » et « Invaders must die ».
Après une bonne mise en bouche downtempo « Need some1 » qui annonce la couleur et un « Light up the sky » assez classique, on attaque dans le vif du sujet avec mon morceau préféré, vous savez, ce genre de morceau préféré dangereux car il vous fait sentir invulnérable : « We live forever », avec ses sonorités old school, son arrière goût de dub et ses boucles lancinantes de trance hardcore. S’enchaînent ensuite des petits bijoux dont seul The Podigy a la recette : le pharaoniquement bestial « No tourists », le nonchalamment outrageant « Fight fire with fire », en collab’ avec les gros baisés d’Ho9909, et le jouissivement rétro-dans-ta-gueule « Timebomb zone ». « Champions of London » fait le taf avec sa rythmique bien badass suivi de l‘excellentissime « Boom boom tap », sorte d’hybride fascinant, pas évident à décrire, entre un rap gangta westcoast et un breackbeat bien speed, ultra-violent. Après, y a deux autres morceaux, « Resonate » et « Give me a signal » mais je les écoute pas trop car je me passe tous ceux d’avant en boucle, environ onze fois par jour.
Ne passez pas à côté !