Ceci n'est pas une critique
http://a53.idata.over-blog.com/4/95/95/23/images-sept-2012/Bosch-Jardin_des_delices-1504.jpg
*note 1, cet album fait surgir l'une des définitions de la monstruosité, le monstre comme collage plus ou moins bien fichu de pièces hétéroclites. D'où l'assemblage de la pochette, en médaillon qui plus est, et la volonté affichée de se tenir dans un registre pictural, imagé, suggestif voire surréaliste - équivalent musical du cadavre exquis? Au cinéma, ces citations constantes et constamment désamorcées se rapprocheraient plutôt de la série B.
*note 2, un top de mes pistes préférées: j'avoue avoir une certaine affection pour le réfrigérateur en marche, la porte grinçante du grenier de ma grand-tante et les sifflements du combat de boxe, qui s'est clos par l'agonie de Jimmy Lafrite sur fond de musique jazzy (et même que dans ses gants, les ongles ont fondu, la faute à l'acidité de la sueur et aux torrents de sang en ébullition - en tout cas c’est ce que j’ai entendu).