Je voulais écrire un truc long mais en fait j'ai tout supprimé et je garde juste ça.
C'EST - LE - MEILLEUR - ALBUM - (METAL) - DE - 2018
Tout y est. C'est à dire l'émotion. C'est tout. Fin. Au revoir.
Bon en fait, j'exagère un peu avec cette chronique à l'arrache alors je vais vous raconter une petite histoire qui vous expliquera pourquoi cet album est génial.
Il n'y a pas si longtemps, j'ai connu une rupture difficile, hors de mon contrôle et clairement injuste pour ma personne. Pourtant je continue de me rejeter la faute dans cet échec et j'ai cette colère latente en moi qui bouillonne constamment. Cela fait donc plusieurs semaines que je me traîne ça tout en essayant de me dire : "il faut avancer, chérir les bons souvenirs et me pardonner". Ainsi, lorsque je suis trop fatigué de m'en vouloir, de serrer les poings et les dents, de vouloir frapper les murs pour cet échec, je vais dans mon petit parc juste à côté de ma résidence, là où je vis. Je m'allonge dans l'herbe, seul, je regarde le ciel bleu, dégagé, accompagné de son soleil qui réchauffe mon visage. J'allume mon téléphone portable, branche mes écouteurs et lance ce nouvel album de Deafheaven. Et vous savez quoi ? c'est exactement le genre d'album dont j'avais besoin à ce moment de ma vie. Jamais la lumière douce et ultra brillante des guitares shoegaziennes et des pianos déchirants ne se sont aussi bien mêlés à la douleur du chant guttural de George Clarke. Entre longue construction Post-Rock qui permet à chacun des titres de se développer correctement, juste mélancolie "mur-de-son" inspirée par des groupes pionniers comme Slowdive ou Ride et enfin ce blast-beat black metal léger et magnifié, on obtient une pièce maîtresse de 2018 où l'énergie négative se retrouve mêlée à un sentiment de béatitude, de chaleur humaine pour redonner l'espoir de jours meilleurs.
Avec cet album, je perçois enfin les jours meilleurs. Je veux à nouveau rêver et ça fait du bien. Merci Deafheaven.