J'abordais sur ma critique de Habits & Contradictions comment c'était pour moi l'album qui représentait le mieux l'identité du rappeur. Ça se bagarre dans les faits avec Oxymoron, sorti en 2014, qui a beaucoup plus des airs de blockbuster que l'opus précédent.
Ce qui frappe sur cet album, c'est à quel point cela part dans tous les sens: Q change de flow et de voix tout le temps, les instrus et les ambiances diffèrent totalement d'un morceau à l'autre et le rappeur y est complètement fou, comme si sa trop grande prise de drogues lui avait fait perdre la tête et l'empêchait de se contenir. J'abordais aussi le côté blockbuster que l'on a ici, ce qui est dû à la présence de morceaux assez marquants et de gros singles comme Collard Green avec Kendrick, Studio aux airs plus R&B avec BJ the Chicago Kid au refrain, Hell of a Night qui est dans la violence et le lancinant Man of the Year où Alchemist laisse son empreinte très visible. Les featurings sont encore une fois de renom, que l'on sorte ou pas de l'écurie TDE et on a du beau monde à la production. Malgré tout, ce n'est pas mon album préféré du rappeur qui me semble plus authentique sur Habits et cohérent sur Blank Face (dont j'ai aussi déjà parlé).
Finalement, l'album est facile à apprécier car il contient des moments très mémorables et Q y a de sacrées performances.