Haaaaaannnn le cultissime et assurément indétrônable PainKiller !
Ça démarre direct par une intro déboulonnante des percus de l'éponyme servi avec deux succulents solos de Tipton (ou Downing ?) à se taper la cuisse (le dernier trop court à mon goût). Putain, cette guitare hurlante sur All Guns Blazing limite orgasmique, l'intro vitaminée de Leather Rebel et toujours cette furieuse rythmique qui ne laisse pas une once de répit, sans parler du chant très haut perché d'Halford, tellement perché parfois sur Metal Meltdown qu'on se demande s'il va redescendre et ces changements de rythme qui vous font espérer une pause pour mieux vous en recoller une derrière l'oreille. Je ne me vautrerai pas plus dans un inventaire détaillé des morceaux composant cette oeuvre (pourtant c'est pas l'envie qui manque tellement ce disque file la pêche et libère un enthousiasme indéniablement salvateur), chacun ayant sa propre couleur mais affirmant à chaque coup, une énergie propre à réveiller un mort.
Des difficultés matinales à émerger des limbes du sommeil ? Collez-vous PainKiller dans les cages à miel et c'est le réveil assuré avec une érection propre à assommer votre dulcinée (si vous en avez une, c'est mieux).