Pour tous les amoureux de pop degliguée, le dernier opus de la femme devrait les contenter pour un petit moment. A vrai dire, on en demandait pas tant !
Au bout de trois albums on ne peut plus nier l’originalité et la prise de risque du groupe. Revenir avec un single en mode « les triplettes de Belleville » ou les aristochats il fallait le faire. C’est osé , très risqué mais gagnant tant il nous aura préparé à l’univers de l’album. Le voyage est encore une fois exquis mais on ressent ici encore plus de maîtrise et une certaine maturité. Le morceau central de l’album, «disconnection », est un pur bonheur de folie maitrisé. On passe de hits entraînants au départ à une parenthèse enchantée en milieu d’album pour finir sur des morceaux plus posés comme le très beau « va » (qui semble être la suite du sublime « al Warda » du précédent album). Tout ceci est foutraque mais merveilleusement cohérent, et cohérent aussi avec les autres albums.
On ne peut que saluer ce vent de fraîcheur en ces temps difficiles.
Un album festif, idéal pour nous sortir de la crise sanitaire.
Morceaux préf : paradigmes, disconnection, Va