1988, 15 ans, pleine bourre, Mano Negra débarque et c'est la fête. On avait certes Telephone, mais c'était déjà pour les parents, mais là ça envoyait de l'allégresse et de la joie tout en étant énervé, le top.
Certes en l'écoutant aujourd'hui, il paraît bien maigre cet album et pourtant il nous avait fait l'effet d'un coup de poing.
Il en restera quand même pas mal de bonnes song dont l'incontournable Ronde de nuit, Indios de Barcelona, la reprise Rock Island Line avec sa fin accélérée à la main, Noche de Accion et Darlin Darling, le sublime Salga la luna (l'une de mes chansons préférées de la Mano) et bien entendu l'hymne Mala Vida qui n'a pas pris une ride.
Bref, un peu vintage au niveau de la prod mais tellement jouissif qu'on s'en fout