Periphery II: This Time It’s Personal par LeSuricateMag
Le voici enfin! Le deuxième album!
C’est une étape que craignent la plupart des groupes musicaux ayant eut la chance d’avoir du succès dès le premier album car ce disque doit confirmer si oui ou non cela était mérité. Periphery a commencé à être reconnu quand ils ont assurés les premières parties pour Dream Theater.
Leur style a très vite convaincu les fans de Prog-Metal tout autour du globe. Mais les changement de membres fréquents ont fragilisés le groupe. Finalement, les voici de retour avec «Periphery II: This time it’s personal» qui offre une bonne variété d’ambiance et de styles vocaux, alternant toujours entre le heavy et le soft mais toujours avec des mélodies compliquées et beaucoup de changements rythmiques. Periphery est visiblement constitué de très bons musiciens et la formation sonne toujours très mélodique même durant les parties plus «metal» de l’album.
Beaucoup de chansons comme «Facepalm Mute» comporte des parties électroniques.
Quelques guitaristes comme John Petrucci (Dream Theater) et Guthrier Govan furent aussi invités pour faire des solos qui fonctionnent parfaitement avec les quatorze morceaux de l’album. L’un des points impressionnants qu’il faut remarquer, c’est l’énorme variation de tonalité que l’on peu trouver dans le jeu de guitares. Cela s’explique par le fait que les guitaristes du groupe utilisent des guitares à 7 ou même 8 cordes! (ce qui est très rare). Ca ajoute un grand plus à leurs mélodies car ils exploitent vraiment bien les possibilités que leur offre leur instrument.
Le point faible de ce disque est la voix de Spencer Sotelo. Sa voix claire passe bien, mais pour ce qui est des parties heavy, elle ne sera malheureusement pas très convaincante. Ajoutez à cela des breaks mélodiques pas toujours nécessaires...
Cet album est donc très bon techniquement, mais pas destiné à toutes les oreilles. Si vous aimez le métal complexe, vous ne serez pas déçu, mais pas surpris non plus.
Christophe Pauly