SANS DIRE UN MOT.
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LAUREL Arnell-Cullen, la chanteuse britannique d'Indie-Pop a, jusqu'à l'année dernière, eu une vie artistique cohérente dans sa production musicale. Pop-Folk atmosphérique et austère à l'écriture intimiste, elle a lâché, depuis 2014, une poignée de EPs et un album, un peu plus Rock, "DOGVIOLET" en 2018.
Puis un voyage à Los Angeles et à travers l'ouest américain, et surtout une rencontre avec le génial Chrome Sparks, a tout changé.
Mais qui est Chrome Sparks? Jeremy Malvin de son vrai nom, vient de Brooklyn. Il a commencé à produire de la musique alors qu'il fréquentait l'université d'Ann Arbor, dans le Michigan. Sa musique mélangent des échantillons et des voix manipulés de manière ludique, et est tout aussi bien conçue pour des soirées dansantes que pour se détendre. Grâce au bouche à oreille et à une vaste couverture de blogs, grâce aussi à "Marijuana", un titre qui porte bien son nom (un clip de défoncé!), il s'est constitué une vaste base de fans et tourne fréquemment en tant que DJ et avec un groupe live, partageant la scène avec des artistes tels que Shigeto , ODESZA , Cyril Hahn et bien d'autres.
Et si je m'arrête sur lui, c'est que son travail sur "Petrol Bloom" est un délice. Il permet à Laurel de prendre un virage serré vers de nouvelles perspectives.
Ce qui a jadis rendu la musique de Laurel cinématographique et sépia a disparu, au lieu de cela, à travers le EP, nous voyons que son monde est enflammé dans un flamboiement de brillant technicolor nostalgique. Incorporant des grooves à la basse, des synthés brillants et des échos euphoriques, des morceaux comme "Sometimes" et "Appetite" permettent à LAUREL d'avancer confortablement alors qu'elle se familiarise de plus en plus avec son nouvel environnement.
Le premier single "Scream Drive Faster" est le point culminant du gratte-ciel de l'EP, le morceau devenant même le plus diffusé de l'année sur son label. Une chanson absolument irrésistible, post 80, les voix, le synthé, le beat puissant, tout est parfait pour une écoute répétée en écrasant la pédale d'accélération sur une route déserte pour oublier les démons persistants.
C'est un changement clair et décisif pour Laurel, mais alors que le reste de l'EP se déroule, cette progression vers une pop plus brillante et corsée a encore plus de sens. Une réintroduction saisissante pour une artiste, qui est maintenant complètement revigoré.
Ne dormez pas sur ce petit projet envoûtant.
7,5/10
Créée
le 6 avr. 2021
Critique lue 33 fois
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