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Notre besoin de consolation est impossible à rassasier est ni plus ni moins que le meilleur texte que j'ai lu. J'utilise des bouts de Dagerman à n'importe quel moment et à n'importe quelle occasion...
le 29 juin 2018
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Album vraiment joli et doux, mille fois moins niais que son titre et qui le justifie même ! A écouter en buvant du thé et en rangeant les choses, lentement, dans son appartement le dimanche après-midi (on s'arrêtera dix fois de ranger pour écrire deux mots ou pour regarder des coins qu'on ne savait pas voir avant, mais ce n'est pas un problème) : ceci est extrêmement cliché, mais ça marche quand même (il arrive que les clichés fonctionnent). Le morceau Salento a l'odeur des soirs de fêtes de village où les gens dansent en se mélangeant un peu comme un tableau de Matisse. Les deux cascades (la petite et la grande) ont le bruit très indistinct de ce qui tombe sur les pierres sans jamais les abimer ou alors très lentement, comme on découperait des jours, des mois, des années entières des morceaux très fins d'une roche jusqu'à ce qu'il ne reste plus rien de matière à enlever.
Créée
le 7 oct. 2018
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