"Mayas were wrong. We are not".
Mon premier verdict, première écoute sur Deezer, m'avait laissé une impression mitigée. When Winter..., morceau d'ouverture de l'album commence par un sample de piano, correct, qui annonce le chaos. Arrivent ensuite l'armée de double grosse caisse et de gros scream à la Shawter (la marque de fabrique de Dagob, en quelque sorte). J'ai vraiment pas aimé cette intro, encore maintenant, après trois ou quatre écoutes. Intro qui attaque, certes, mais c'est au niveau du chant, qui se fait vraiment guttural pour être guttural. Il n'y a pas de nuances dans ce growl, juste de la puissance, ce qui ne sera pas fait, ou se fera moins sentir, par la suite. Par contre, j'ai pris une claque à force maximale quand le refrain en clair est arrivé. Ça me le fait encore. Je sais qu'il va arriver, mais je ne m'y attends pas. Du moins, je fais semblant, pour continuer à apprécier ce morceau. Après, ce morceau d'ouverture me semble essentiel dans la construction de l'album : on n'aurait pas imaginé en mettre un autre en premier, tant celui-ci souffle le chaud et le froid. Mais attention, ce n'est pas péjoratif, c'est juste que ce morceau est représentatif de ce qu'est l'album : un mélange de gros metal avec voix scream et des passages vraiment puissants, plus clairs dans leur construction et dans le chant, plus efficaces, aussi, parce qu'ils dépeignent complètement du reste des morceaux qu'ont pu faire les Marseillais auparavant.