Un néophyte dans un Zeppelin Vol.7

Presence

Cette fois-ci, le dirigeable ne serait pas resté très longtemps à quai. Il n'y a qu'un an qui sépare "Presence" de l'album précédent "Physical Graffiti". Et passer après un tel album n'est pas chose simple, surtout quand la précédente destination a réussi à lier qualité et quantité.

Car oui, en 44 minutes d'album et 7 chansons, j'en suis ressorti un peu insatisfait, non pas que l'album soit mauvais, mais la barre était tellement haute. Pourtant, ça démarrait bien avec "Achilles Last Stand", une odyssée me donnant l'impression de chevaucher dans le désert, un style de chanson que je n'ai pas l'impression d'avoir eu affaire dans la discographie du groupe.

Puis, il y a des chansons plus banales, comme "For Your Life", "Royal Orleans", "Candy Store Rock" ou bien "Hots on for Nowhere". La qualité est là, etc., mais il manque ce petit quelque chose que le groupe savait si bien faire. Finalement, c'est sur les chansons bien plus longues que j'ai l'impression de retourner au dirigeable que j'aime tant, avec "Nobody's Fault But Mine" ou bien "Tea For One". Malgré cela, "Presence" marque pour moi la première déception.

"Presence" n'est pas un mauvais album loin de là, mais après avoir touché le paradis avec mon zeppelin, je n'ai plus vraiment envie de redescendre. Malheureusement, j'ai l'impression que la descente est amorcée.