Premier disque écouté de Baxter Dury et qui a accroché directement à l'oreille en seulement trois extraits sur la borne d'écoute. Album passé en boucle dans l'habitacle de la voiture entre deux marchés de Noël, au moins quatre fois quand la durée du disque ne dépasse pas la demi heure.
On pourrait confondre "Porcelain" avec un très bon morceau de Tricky par sa texture trip-hopeuse et la présence d'une chanteuse, ici au nom de Rose Elinor Dougall , omniprésente et chantant des répliques duveteuses à un Baxter Dury ayant subi une rupture amoureuse. Mais pour l'intéressé, il s'agit plus d'une célébration que d'un album triste, de faire de Prince Of Tears une conclusion positive à une relation rompue, comme il le fait comprendre à la lecture d'un article de Rock&Folk. Pour lui, les choses qui déconnent doivent se muer en quelque chose de valable.
Très peu connaisseur de cet artiste anglais (même si je sais que c'est le fils du défunt Ian Dury), ce dernier a relié un collier mélodieux de perles pop émergé d'une mer d'eau lacrymale. C'est mélancolique mais réchauffant comme une brise chaude. J'aime beaucoup "Mungo", "Listen" et "Almond Milk". Les lignes de basses son savoureuses. A imaginer le drame de ce qui put inspirer à composer "Letter Bomb", ce morceau se trouve être d'une dérision salvatrice. D'autre part, on ne peut s'empêcher d'évoquer un côté chanson intimiste à la Nick Cave surtout vers la fin du disque, à bel exemple pour "Wanna".
Le disque de cette fin d'année 2017, en ce qui me concerne, le voici !