Le retour de Katy Perry s'annonce compliqué mais ça m'a donné envie d'écouter quelques albums en entier car après tout, ses singles ont rythmé mon adolescence et ont fait partie de ma vie de jeune adulte.
J'ai commencé par PRISM car j'ai l'impression que c'est la fin d'une ère. Si quelques singles des albums suivants connaitront un succès médiatique, ça reste sa dernière grosse promo avec Roar, Dark Horse ou encore Unconditionnally. Ce qui m'a également intéressé se passe dans les crédits des morceaux : Max Martin apparait plus ou moins partout et parmi les autres compositeurs suédois qui sévissent dans le milieu de la Pop depuis un moment, on retrouve également Vincent Pontare qui a entre autre bossé avec le groupe Ghost ces dernières années.
J'ai trouvé l'album correct mais jamais brillant. Les singles n'ont clairement pas été choisis au hasard puisque ce sont les morceaux les plus entêtants, le reste n'est pas aussi efficace même si c'est très convenu en termes de structure. Mais un disque comme celui-ci me rend un peu nostalgique d'une époque révolue où la production-type des stars de la Pop américaine était beaucoup plus étoffée que de nos jours. C'était généreux, ça partait un peu dans tous les sens, il y avait pas mal de couches instrumentales et vocales et ça contraste énormément avec ce qui se fait depuis quelques années. En effet Lana Del Rey, Taylor Swift, The Weeknd et Billie Eilish par exemple retournent à des titres un peu moins "chargés" pour mettre en avant la mélodie et leur voix avant tout.
PRISM n'est pas une immense déception mais c'est exactement ce à quoi on s'attend musicalement, sans la moindre surprise.