Tout est dans la titraille
Ils sont moches, blanchâtres, maigres et avec des coupes de cheveux ignobles. Ils jouent avec un ampli cassé et viennent de Liverpool. Et ils font du rock anglais, comme on peut en entendre partout, mais comme à chaque fois que je vous présente un groupe, il se démarque (si si allez déconnez pas, faites moi plaisir) par une énergie débordante.
Mais ils sont aussi super rigolos, de vrais boute en train, déjà pour appeler leur album A Guide to Love, Loss & Desperation, on sent qu'ils aiment bien se moquer de leurs gentils congénères de Grande Bretagne. Et comme ils sont un peu les maîtres dans la science du titre, ils ont aussi Party in a Forest (Where's Laura?), Here Comes The Anxiety, Backfire at The Disco ou Patricia The Stripper. Bien sur il y a Let's Dance To Joy Division, leur single, qui défonce tout bonnement. Ils ont eu le culot de faire une chanson avec des chœurs d'enfants, des synthés à deux francs, un riff de guitare irrésistible et surtout un refrain « So Happy » dans une chanson dédiée au groupe le plus déprimant de la terre.
Le second single Moving To New York confirme que c'est bien un groupe qui ne durera pas bien longtemps. Mais on s'en fout, c'est frais, c'est sautillant, on va danser sur Joy Division pendant quelques temps et on passera à autre chose.