Psicòtic Music'Hall par Nolwenn-Allison
Pascal Comelade était un nom qui m'était inconnu jusqu'à encore la semaine dernière. Donc avant toute chose, remercions Garcia pour avoir un peu plus éclairé nos grottes.
Merci Garcia.
Je disais donc : ce nom m'était inconnu et semble l'être pour une grande majorité de gens, au vu du nombre de votes. Pourtant, il y a quelques jours, après m'être perdu sur l'Internet, je tombe sur un article des Inrocks qui mentionnent des artistes qu'on écoutera encore dans cent ans. Et alors que j'étais persuadée que ce compositeur n'était connu que des initiés, je le vois mentionné dans les artistes qui ont de grandes chances de marquer de leur patte notre siècle.
Et venant des Inrocks, ce n'est pas surprenant. Parce que, outre la hype que ce monsieur engendre tout de même dans le monde musical, Psicotic Music'Hall, qui nous intéresse présentement, sent bon Paris l’idolâtré par ces faiseurs de bon goût. Mais pour une fois, ce n'est pas le Paris bobo-glauque qu'on entend, c'est le Paris plus traditionnel, plus vieillot, le Paris qui jongle entre mélancolie (The Black Invasion of Schizofonics Bikinis, L'Enterrament des Sardines), entrain (Don't Touch My Oyster Blue Shoes, A Figueres) et festivités dans cette ambiance cabaret. Au diable la morne monotonie de la normalité et vive l'étrangeté instable, tantôt joyeuse, tantôt rêveuse, tantôt mature lorsque la musique est jouée par des instruments traditionnels, tantôt puérile quand résonne le piano Bontempi.
Psicotic Music'Hall est un album sans prétention révolutionnaire, mais l'écoute est tellement agréable, tellement dépaysante que toi aussi, tu ne devrais pas former de prétention vis-à-vis de lui.