Dans la veine inspirée de Blue Valentine (1978) et de sa vision hypnotique de Somewhere ( en lieu et place du sucrissime tube de Leonard Bernstein / Stephen Sondheim) et à la suite de la légendaire Blue Valentine . Voyage sans retour. Au détour de la route, je l'ai perdu de vue. Nowhere. Cherche-t-il sa jeunesse perdue ? S'il la retrouve la mienne ne saura pas loin. Dites-lui de laisser cette garce où elle. Elle m'a trahis, perdu, conduis là où j'en suis et a fini par m'y abandonner. Dites-lui surtout que je m'ennuie à discuter avec des robots sur des réseaux paranos. Je vois des gens qui sont morts... A propos du dernier titre : What Keeps Mankind Alive ? (Bastards) et puisque Brecht nous y invite : Ne craignez pas ainsi la mort et craignez davantage la vie insuffisante ! Encore une reprise, encore un confins de galaxie atteint. Poursuivant son sur place intersidéral, Waits, sur la route graniteuse de sa voix lactée nous ramène d'où nous n'aurions pas du nous éloigner : nous-même.