On retrouve nos nazillons sous cracks avec un nouvel EP aux sonorités bien plus 80's et un rythme général de l'album bien plus rapide que celui de Kaleidoscope Dreams. Ce dernier avait quelques chansons plutôt rapides, mais la plupart étaient assez lancinantes où se mêlaient à ce rythme plutôt lent quelques notes d'orgue, un peu de synthé et un petit cri de black metal de derrière les fagots (comme la chanson Tåget qui a propulsé l'album dans les hautes sphères de mon petit cœur), et c'était surtout ce genre de sons que j'avais adorés.
Étonnamment, c'est l'effet inverse pour celui-ci. Les chansons rapides avec un synthé très années 80 et des solos de guitares impromptus ont mieux fonctionné à mes oreilles que les chansons plus lentes (comme la chanson Kali au rythme plus lourd et avec cette prédominance de l'orgue m'a semblé un peu en opposition avec le reste de l'album et, à contrario, la chanson Mothers Lullaby se dénote aussi du reste en allant peut-être trop loin dans le délire 80's sous psilo - mais c'est un pur avis subjectif d'un type qui ne connait pas grand-chose à la musique, il faut l'admettre -). Mais le reste est une tuerie, mon coup de cœur, Rainbow Nights qui mélange toutes ces facettes, le chant hurlé, le synthé, l'inévitable orgue, la guitare, et un cœur qui m'a un peu fait penser à du Uriah Heep (allez savoir pourquoi) est, je pense, la chanson la plus sympa de l'album.
Si on a apprécié les mélange hybrides des premiers albums, celui-là passera crème !