bob et bobette !
Bob et bobette font un disque et ça m'etonne pas car c'est vraiment dans la lignée des albums solo de bob et la voix de bobette se marie a merveille avec bob, c'est donc un excellent album, un peu...
Par
le 31 juil. 2018
La plus grande qualité de Raising Sand : la parfaite alchimie régnant entre les voix de Robert Plant et Alison Kraus. Les deux chanteurs ont surtout l’intelligence de ne jamais rentrer dans une guerre d’ego en se partageant les couplets de façon incohérente sur une même chanson : en général, soit l’un se charge de la chanson en entier tandis que l’autre est cantonné aux chœurs, soit les deux chantent en même temps. De cette façon, ils parviennent à donner naissance à une troisième voix, plus riche que les leurs isolées, comme si chacune d’entre elles attendait l’autre pour être complète. Rien ne dit bien sûr que ce qui fonctionne là aurait le même effet avec d’autres genres, mais cette union semble parfaite pour les titres ici repris avec un esprit country. La douceur des deux voix imprègne ainsi de plénitude une atmosphère qui aurait pu être rugueuse. L’album est certes un peu long, pas très varié, mais il est particulièrement apaisant et recèle d’assez de qualités pour toujours maintenir l’intérêt.
Langoureux sur « Polly Come Home », tranchant et taquin sur « Fortune Teller », menaçant sur « Nothin’ », Robert Plant prouve qu’il demeure un excellent chanteur des années après son âge d’or, mais c’est finalement dans deux duos plus affirmés qu’il brille avec le plus d’éclat : « Your Long Journey », ballade bucolique et nostalgique fermant l’album, et « Please Read The Letter », reprise d’une de ses propres chansons, issue de Walking into Clarksdale, son deuxième album avec Jimmy Page, qui explose littéralement l’originale.
Créée
le 7 oct. 2017
Critique lue 228 fois
2 j'aime
D'autres avis sur Raising Sand
Bob et bobette font un disque et ça m'etonne pas car c'est vraiment dans la lignée des albums solo de bob et la voix de bobette se marie a merveille avec bob, c'est donc un excellent album, un peu...
Par
le 31 juil. 2018
Du même critique
Que filmer après avoir réalisé son œuvre somme, et comment le filmer ? En poursuivant les explorations déjà entamées tout en dynamitant ce qui faisait son cinéma, répond Lars von Trier. Le Danois...
Par
le 11 oct. 2018
11 j'aime
7
Adepte des films courts, Nicolas Winding Refn semble sortir de sa zone de confort en passant au très long format, mais les premières minutes laissent en fait plutôt penser qu’il s’agit pour lui d’une...
Par
le 22 sept. 2019
7 j'aime
2
C’est juste l’histoire d’une femme qui perd sa chienne, et c’est pourtant le film le plus pesant au monde. Le registre ultra-minimaliste n’y est pas pour rien, avec des décors sobres (les quartiers...
Par
le 18 janv. 2019
7 j'aime