Chère Madonna,
Que de frustration ! L'album débute très bien mais on constate vite l'inégalité de l'opus qui s'essouffle à mesure que les morceaux s'enchainent. La version Deluxe n'aura donc pas grand intérêt pour les indécis. I'm sorry, je suis désolé, lo siento.
Madonna, tu fais bien mieux que pour MDNA (2012) mais tu ne retrouveras certainement pas le succès que tu as pu connaître jusqu'en 2005 avec l'efficace Confessions on a Dance Floor.
Quelques morceaux tirent malgré tout leur épingle du jeu (le très bon Devil Pray produit par Avicii, Living for Love, Goshtown, Iconic et Rebel Heart) et ta voix est préservée des artifices qui l'ont tant abimée dans MDNA.
En définitive l'album est agréable à écouter mais ne transcende pas la culture pop grand public. Si tu conserves pour moi ton trône de "Queen of Pop" c'est parce que tu as su te renouveler avec brio à travers une discographie prolifique jusqu'en 2005. Mais pour reprendre un dicton "mainstream" fort à propos dans la critique d'une artiste de la même trempe : "Toutes les bonnes choses ont une fin".
Alors Madonna, si ton prochain disque n'égale pas ta fraicheur des années 80, ton avant-gardisme des 90s ou ton rythme du début des années 2000 "strike a pose" mais ne chante plus.
Un fan qui lutte pour que ton image ne s'écorne pas trop.